Magnussen s’attendait à plus de départs manqués à Melbourne

Les pilotes ont bien appliqué la nouvelle procédure

Par Emmanuel Touzot

2 avril 2017 - 16:22
Magnussen s'attendait à plus de (…)

La procédure de départ a été revue pour cette nouvelle saison de Formule 1 et dépend désormais uniquement de la manipulation du pilote, qui doit relâcher l’embrayage au bon moment et avec le dosage idéal. Un changement qui met à l’épreuve la précision et les réflexes dosés.

"Il n’y a que peu de différence entre les pilotes qui réussissent et ceux qui ratent leur départ" explique Magnussen. "Quasiment tout le monde a réussi son départ à Melbourne, c’était un peu surprenant, je pensais que plusieurs pilotes se rateraient. C’est différent mais ce n’est pas une mauvaise chose. C’est un peu plus aléatoire, mais ça reste faisable".

"L’an dernier, nous n’avions qu’à relâcher l’embrayage à la moitié environ. Il fallait juste lui laisser plus de 10% en restant sous les 90%, et au milieu de cette zone, tout se passait bien. Il n’était question que de réagir vite".

Bien qu’il soit plus difficile de réussir son départ, Magnussen et les autres pilotes savent exactement quand ils le réussissent, puisque l’effet sur leur monoplace est immédiat.

"Le plus important est d’être à la limite de l’adhérence aux roues arrières mais de ne pas franchir cette limite" poursuit-il. "Si l’on va trop loin, on patine. Il y a toujours un peu de patinage, mais on doit le gérer et s’assurer qu’on ne franchit pas la limite".

"The most important thing is to be at the limit of the grip of the rear tires, not to go past it. If you go past it, you get wheelspin. You’ll have a little bit of wheelspin initially, but then you need to catch that, and make sure you go just on the limit of wheelspin."

Après un départ réussi, qui reste la meilleure opportunité de dépassement lors d’une course, les pilotes veulent toutefois avancer dans la hiérarchie et s’emploient à doubler leurs concurrents, bien que le nouveau règlement risque de compliquer ces manœuvres.

"Certains circuits devraient encore favoriser les dépassements" relativise le nouveau pilote Haas. "Melbourne a toujours été compliqué sur ce plan, et peut-être que c’était encore plus délicat cette fois-ci. Je pense que ce sera encore plus facile sur d’autres circuits, avec les longues lignes droites, car notre vitesse de pointe est moins élevée et il y a plus de traînée aérodynamique, ce qui devrait renforcer l’effet du DRS. Ce sera intéressant d’en voir le résultat en Chine et à Bahreïn".

Recherche

Info Formule 1

Photos

Vidéos