Le sport automobile rend Sutil heureux

Mais il n’y a pas que ça

Par Camille Komaël

25 juin 2013 - 17:20
Le sport automobile rend Sutil heureux

Depuis qu’Adrian Sutil est de retour en F1, il est heureux, car le sport automobile lui apporte de la joie, et il s’en est bien rendu compte pendant son année sabbatique en 2012. Mais il a aussi découvert d’autres sources de satisfaction.

"Au final, je recherche le bonheur. C’est mon objectif. J’ai besoin du sport auto pour être content. Ca me rend heureux, de me mesurer aux autres, parce que j’aime la compétition."

"J’aime les voitures, elles me permettent de vivre ma passion."

L’Allemand n’a pas encore atteint ses objectifs, ceux qui le rendraient encore plus heureux, comme un titre de champion du monde par exemple. "Je voudrais être le meilleur et j’espère atteindre cet objectif. Ca me donnerait un sentiment de bonheur, mais ça ne durera pas longtemps."

"Je vais continuer la course automobile pendant peut-être 5 ou 10 ans, et après je chercherai autre chose qui m’apporte de la satisfaction."

Adrian Sutil sait en effet que le monde ne se limite pas à la Formule 1, même s’il pense rester dans le domaine du sport automobile une fois sa carrière terminée. "Le monde est si intéressant, je peux m’imaginer beaucoup de choses. Mais je crois que ça aura un rapport avec quatre roues."

"Je peux m’imaginer entrer dans le monde des affaires. Il y a tellement à apprendre."

L’heure de la retraite est en tout cas loin d’avoir sonné pour le pilote Force India, qui se voit encore travailler longtemps, prenant exemple sur son père. "Je vois mon père, qui donne toujours des leçons de violon et des concerts à 70 ans. Il travaille beaucoup et ça lui procure de la joie."

Adrian Sutil s’imagine effectivement assez mal inactif. Il l’a vécu l’année dernière et n’a pas aimé. "Je l’ai vu l’an dernier : j’étais à la maison, j’avais beaucoup de temps et j’étais encore plus malheureux que si j’avais été stressé en sport auto. Je me suis senti si inutile. Ca n’allait pas. Alors j’ai essayé de me fixer de nouveaux objectifs et j’ai vu qu’il y a d’autres choses que la Formule 1. Ca m’a aidé."

Autre nouveauté dans la vie de Sutil, sa petite amie, Jennifer. L’Allemand admet qu’elle l’a beaucoup aidé l’an passé. "C’était agréable de l’avoir là et elle m’a aidé à traverser des moments difficiles."

Adrian Sutil révèle ainsi une partie de ce qu’il a pu découvrir pendant sa pause. "Nous sommes tous les deux très intéressés dans les autres pays, on a beaucoup voyagé."

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