Le malaise domine à Bahreïn

Même si peu de gens souhaitent parler

Par Franck Drui

20 avril 2012 - 08:13
Le malaise domine à Bahreïn

Le sentiment général qui prévaut ce week-end dans le paddock de la Formule 1 sur le circuit de Sakhir est bien le malaise. Très peu de patrons souhaitent s’exprimer sur l’ambiance qui règne à Bahreïn, alors que des manifestations se poursuivent et promettent d’être plus nombreuses et violentes ce week-end.

"Je me sens comme un invité et il n’est pas poli de critiquer votre hôte," répond Peter Sauber.

Damon Hill a lui tourné ses critiques vers les dirigeants du sport. "Le président de la FIA n’a presque rien dit sur la situation. Je trouve cela stupéfiant. Il est sûrement possible de condamner certains actes sans avoir à tomber d’un côté ou de l’autre ? Quant à Bernie Ecclestone, seuls peu de gens dans le paddock ont le courage d’être publiquement en désaccord avec lui. Peut-être que c’est lui qu’on devrait critiquer, au lieu d’avoir peur de perdre nos passes pour accéder au paddock ?"

Hermann Tilke, l’architecte allemand qui a dessiné le circuit de Sakhir, est du voyage et pense que tout cela n’est que tempête dans un verre d’eau. "Bahreïn est sûr. Je n’ai jamais entendu nos employés ici se plaindre d’un seul problème. Bien sûr il y a des manifestations mais ce n’est pas une guerre civile ! Comme Bernie Ecclestone l’a dit, nous faisons du sport, pas de la politique. Si les gens veulent manifester en paix, les médias pourront en parler. C’est bénéfique pour les deux parties."

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