Le guide du circuit de Silverstone par Lotus

Les réglages et les virages

Par Franck Drui

1er juillet 2012 - 08:00
Le guide du circuit de Silverstone (...)

1. AILERON ARRIERE

Après trois courses en ville, Silverstone réclame un niveau d’appui légèrement moindre, l’efficacité aérodynamique étant reine.

2. FREINS

A la différence du Canada ou de Valence, où il faut se battre pour refroidir les freins, ici il s’agit de les maintenir à bonne température. Silverstone est très peu exigeant sur les freins en raison de la grande quantité de courbes très rapides. En certains endroits, quand les pilotes doivent s’en servir, ils peuvent être un peu froids. Aussi faut-il s’assurer qu’ils restent en température pour fonctionner correctement.

3. SUSPENSION

Peu d’utilisation des vibreurs ici ou de quelque aspect particulier lié à la suspension puisque c’est un circuit typé aérodynamique. Il faut avoir une voiture stable pour passer les courbes très rapides comme Copse, Maggots, Becketts et Chapel et cela s’obtient à travers un compromis d’équilibre aérodynamique et de réglages de suspension.

4. PNEUS

Silverstone n’est pas très différent de Barcelone dans le sens où les courbes à haute vitesse le rendent difficile pour les pneus. La piste a été aussi un peu resurfacée à Copse, la portion la plus rapide du tracé, ce qui pourrait influer sur l’usure des pneus.

5. AILERON AVANT

Il est possible de porter plus d’aileron avant ici que sur d’autres circuits pour équilibrer la voiture dans les courbes rapides. Cela aide aussi à réduire le sous-virage dans Brooklands et Luffield, ce qui est primordial pour garder de la vitesse dans la ligne droite qui suit, puis dans Copse et dans le complexe de Becketts.

6. MOTEUR

Le tracé de Silverstone est relativement dur pour les moteurs parce qu’ils sont beaucoup utilisés dans les hauts régimes sur le tour.

Le point de vue de l’ingénieur : Alan Permane

VIRAGE 1

La bosse d’Abbey a été rectifiée en 2011 après que les pilotes se soient plaints de sa sévérité, ce qui rend ce virage beaucoup plus simple qu’auparavant.

VIRAGES 1 – 6

La nouvelle portion du circuit, introduite en 2010, est maintenant familière pour la plupart des pilotes. Mais ce sera la première fois que Kimi Raikkonen utilise ce nouveau tracé.

VIRAGE 7

Dans Luffield, il est impératif d’avoir un sous-virage réduit au minimum afin de garder une bonne vitesse sur la ligne droite qui elle-même commande l’entrée dans Copse, puis l’enchainement du complexe de Becketts et ensuite Stowe.

VIRAGE 9

Attaqué pratiquement à fond, Copse est un des virages les plus redoutables de la saison. Il a été resurfacé cette année, ce qui pourrait entrainer quelques pilotes au large lors de leurs premiers tours.

VIRAGES 10 – 13

Un bon équilibre général est essentiel dans l’enchainement très rapide du complexe de Becketts, abordé à plus de 300 km/h, avec juste un soulagement minime sur l’accélérateur dans la série de virages.

VIRAGE 15

Stowe arrive au bout de la fameuse ligne droite de Hangar Straight – la plus longue portion à fond d’accélérateur – et est abordé à plus de 300 km/h.

VIRAGE 16

Vale est un des virages les plus lents du circuit. Il se négocie autour de 100 km/h et précède le dernier droit de Club avant la ligne droite de départ/arrivée.

LIGNE DROITE DE DEPART/ARRIVEE

C’est la deuxième année où est utilisé le nouveau complexe des stands, le paddock d’origine se trouvant maintenant sur ce qui est appelé National Straight.

Recherche

Info Formule 1

Photos

Vidéos