Le guide du circuit de Montréal

Les réglages et les virages

Par Franck Drui

2 juin 2012 - 10:14
Le guide du circuit de Montréal

1. AILERON ARRIERE

Une famille différente d’aileron arrière est utilisée à Montréal. Le profil du circuit impose un ensemble avec un niveau d’appui entre faible et moyen. Nous sommes loin des configurations avec fort appui sur certains circuits précédents. L’impact du DRS est plus important ici sur les temps au tour que sur d’autres circuits à fort appui.

2. FREINS

Les exigences en ce domaine sont bien plus élevées ici que n’importe où ailleurs. Une bonne partie des essais du vendredi sera consacrée à surveiller la température des freins pour simuler leur performance en course.

3. SUSPENSION

Le profil du circuit implique un compromis. La voiture doit être aussi souple que possible pour passer les vibreurs, sans l’être trop, ce qui pénaliserait le passage dans les chicanes avec des changements de direction très rapides.

4. PNEUS

Pour la deuxième fois de suite, nous verrons les gommes tendres et les super tendres. Le revêtement est lisse, sans l’être autant, cependant, qu’à Monaco. Les pneus subissent relativement peu de contraintes, mais la température ambiante, qui peut évoluer entre 15 et 35 °C, peut influer sur la performance.

5. AILERON AVANT

Comme pour l’aileron arrière, l’appui requis ici est moindre que sur d’autres circuits.

6. MOTEUR

Ce circuit est assez méchant avec les moteurs, avec de longues périodes à pleine charge en sortant de virages lents. En revanche, il n’est pas spécialement rude pour la boite de vitesse.

Montréal – Le Point de Vue d’un Ingénieur : Alan Permane

VIRAGES 1 + 2

Au fil des années, ce freinage à plus de 300 km/h pour entrer dans l’enchainement des virages 1 et 2 a engendré beaucoup d’action. Un virage crucial, surtout au premier tour.

VIRAGES 3 + 4

Une chicane rapide droite-gauche, où les pilotes doivent escalader les vibreurs pour garder la bonne trajectoire.

VIRAGES 6 + 7

Autre chicane, cette fois gauche-droite et beaucoup plus lente que la première. Les pilotes doivent encore monter sur les vibreurs pour tailler la trajectoire la plus rapide.

VIRAGE 8

Une ligne droite où on dépasse les 300 km/h se conclut par une chicane, droite-gauche, qui impose un changement de direction très rapide et une qualité d’absorption des vibreurs.

VIRAGE 10

Fameux pour les tentatives courageuses (parfois trop) de dépassement qu’il provoque, ce virage propose une autre zone de freinage violent, pour descendre de 300 à 100 km/h.

VIRAGE 13

La portion la plus rapide du circuit, avec des vitesses maxi autour de 330 km/h, suivie d’un gros freinage et de la nécessité de passer sur les vibreurs dans la chicane. La sortie de la chicane est bordée par le célèbre ‘mur des champions’ qui a attiré bien des champions du monde au fil des années.

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