Le burn-out, un risque réel dont s’est protégé Haas

Dès le début de saison, un risque d’épuisement professionnel

Par Alexandre C.

25 février 2018 - 14:06
Le burn-out, un risque réel dont (...)

Le concept « d’inter-saison » est devenu globalement inopérant dans la F1 moderne. Entre le développement intense de la voiture et les essais hivernaux, la F1 ne coupe vraiment qu’entre Noël et le Nouvel An – et encore.

Le « burn-out » ou épuisement professionnel est donc un risque pour les professionnels du sport auto. Günther Steiner, le directeur de Haas, explique les précautions prises dans son écurie pour éviter ce mal moderne.

« Nous avons grandement progressé en l’espace de deux ans. Nous avons appris de nos expériences passées. La première année de notre engagement en F1 [en 2016], tout le personnel était mobilisé [à Barcelone] pendant une longue période de temps. L’an dernier, tout le monde était là mais pendant moins longtemps. Cette année, une partie du personnel est là pour une période de temps encore plus courte. Vous apprenez des leçons passées, et le risque décroît à mesure que vous savez davantage comment mieux travailler avec vos fournisseurs. »

« Ainsi, nous faisons en sorte que notre personnel soit le moins longtemps possible à l’étranger – même si nous devons nous rendre à Barcelone et que notre voiture est construite en Italie. Cela va faire trois semaines que notre personnel n’aura pas dû voyager. Nous ramenons nos employés à leur domicile par avion pour le week-end. Ensuite, une fois à Barcelone, ils ne devraient ainsi pas être totalement épuisés comme c’était peut-être le cas en 2016. »

« Barcelone est rude pour tout le monde. Mais nous avons plus de personnel dans notre équipe désormais. Nous avons une équipe de nuit qui se met en place. Nous sommes juste mieux préparés pour notre troisième année. Nous essayons toujours d’apprendre de ce que nous avons fait les années précédentes pour progresser. »

Haas et Günther Steiner insistent donc sur l’importance tirée de l’expérience. Cependant l’expérience acquise, sur un plan technique, devrait être un peu moins opérationnelle cette saison à Barcelone : en effet, le circuit catalan a été resurfacé, ce qui devrait affecter le comportement en piste des monoplaces.

« Tout le monde parle beaucoup de cela, mais personne ne sait en fait ce qu’il en sera » tempère Günther Steiner. « Tel que je le comprends aujourd’hui, ils ont développé une très bonne surface en s’inspirant de l’expérience d’autres circuits. Ils ont essayé de faire rouler autant de voitures que possible avant notre arrivée. Nous verrons ce qu’il en sera quand nous y serons. »

« Le premier jour, ce que nous verrons ne sera pas définitif. Je ne sais pas quand est-ce que le tarmac n’évoluera plus – quand la piste sera stabilisée. En fait, personne ne le sait encore. Ce qu’ils ont fait, ils l’ont fait pour le bien de tout le monde. C’est apparemment une bonne surface, avec de l’adhérence, donc cela devrait rendre notre roulage plus intéressant. »

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