La Sauber ne va pas apprécier Monaco

L’équipe Sauber n’a pas eu de temps à perdre à Barcelone, car le chemin est long jusqu’à Monaco et en Principauté, les premiers essais libres se disputent traditionnellement le jeudi.

"J’ai disputé ma dernière course de F1 à Monaco en 2002 et je l’avais terminée à la dixième place au volant d’une Jaguar," se souvient Pedro de la Rosa. "C’est une course très difficile. Il faut vraiment se concentrer pour ne pas commettre la moindre erreur. Il est aussi très important de rouler le plus possible en essais libres afin de trouver le bon rythme."

"Il faut beaucoup d’appuis aérodynamiques et une voiture efficace dans les virages lents. A cause de ça, j’ai peur que nous ayons de grosses difficultés à Monaco et je ne m’attends donc pas à une fin de semaine facile," ajoute le pilote espagnol.

Kamui Kobayashi n’a jamais roulé sur le circuit de Monaco au volant d’une F1, mais heureusement pour lui, ce tracé ne lui est pas complètement inconnu...

"Ce sera ma toute première expérience à Monaco au volant d’une F1, mais j’avais déjà roulé là-bas en GP2, sans que cela se passe très bien d’ailleurs. Les deux courses que j’avais disputées là-bas ont en effet tourné court, car j’ai à chaque fois été impliqué dans un accident. Ce n’était pas de ma faute, mais ce genre de choses arrive souvent à Monaco," explique Kamui.

"Je suis très excité et j’attends cette course avec impatience, notamment grâce aux progrès que nous avons faits récemment. Mais je suis conscient qu’il sera difficile de confirmer ces progrès à Monaco, car je ne pense pas que notre voiture soit la plus efficace dans les virages lents," ajoute le pilote japonais.