Grosjean pense avoir prouvé sa valeur

Son patron l’avait classé parmi le top 3 ou 4 des pilotes de F1 actuels, Romain Grosjean pense lui aussi avoir prouvé sa valeur en cette saison 2013. Après une saison 2012 chaotique, le Français est prêt à mener son équipe en 2014, après le départ de Kimi Raikkonen.

"Je pense avoir prouvé que je fais partie des meilleurs pilotes et c’est comme cela que je me considère," n’hésite pas à dire Grosjean "Cela m’a pris beaucoup de temps et de travail pour y arriver mais je suis maintenant fier de ce que je fais. Je ne pense pas pouvoir faire mieux."

Le pilote Lotus a été l’un de ses plus grands critiques.

"C’est probablement moi qui était le plus négatif sur ma saison passée. Je n’aime pas ne pas être capable de faire ce que je sais pouvoir faire. Ce n’était pas sympa de lire tous ces commentaires à mon sujet mais ce n’était pas le pire. Le pire c’est de ne pas être heureux de soi-même. Maintenant je suis heureux de moi-même et les bons commentaires affluent."

Kimi Raikkonen s’en est allé, la place de leader est chaude pour Grosjean, qui devra toutefois se méfier de la nouvelle recrue, Pastor Maldonado.

"Je pense être prêt à mener l’équipe. Lotus me connait, je les connais, je me sens comme à la maison à Enstone et on s’amuse bien ensemble. Nous travaillons dur, nous nous disons les choses clairement, de leur part ou de ma part. Cette relation nous permet de passer à l’étape suivante. Je pense que je suis prêt à être le leader et l’équipe me voit aussi comme ça."

Il ne sera pas facile pour autant de devenir une star, comme le Français le confie à Auto Hebdo.

"Kimi est revenu en Formule 1 par la grande porte et il a vraiment fait un super travail. Donc, forcément, et naturellement, même s’il n’y avait pas de pilote numéro un et numéro deux chez Lotus, c’était le pilote vedette, on va dire. C’est sûr qu’il avait cette avance sur moi mais j’ai essayé de comprendre comment, d’abord, il construisait ses week-ends de Grand Prix, comment il préparait sa voiture pour la course, qu’est-ce qu’il faisait ou ne faisait pas pour que ça aille toujours bien le dimanche."

"Après, c’est quelqu’un d’assez particulier. Il y avait zéro relation humaine. J’ai même été surpris à Spa, en arrivant, quand il m’a dit : "Bravo pour ton enfant". C’est à peu près la seule chose qu’il a dû me dire en deux ans…" conclut Grosjean.