Ferrari n’avait pas de meilleure stratégie à appliquer

Tandis que les Mercedes ont choisi d’opter pour un seul arrêt pendant le Grand Prix d’Italie, en chaussent les pneumatiques tendres puis les médiums, c’est une stratégie à deux arrêts que Ferrari a choisie pour Vettel et Räikkönen. Un choix rapidement décrié dans le paddock après la course, la Scuderia voulant utiliser au maximum les gommes super tendres.

"J’ai entendu après la course des commentaires selon lesquels un seul arrêt constituait une meilleure stratégie" rapportait Maurizio Arrivabene. "J’en ai bien ri avec nos ingénieurs. Il faut se protéger en piste pour choisir de ne faire qu’un arrêt, nous avons fait l’inverse avec une stratégie agressive. Si nous avions calqué notre stratégie sur Mercedes, les simulations prévoyaient que nous perdrions onze secondes supplémentaires".

Une affirmation confirmée par Vettel qui, avec un podium sur les terres de Ferrari, ne pouvait que valider le choix de stratégie effectué par ses ingénieurs.

"Nous savions que ce serait compliqué contre Mercedes, et ça l’a été. Nous avons fait un bon travail, nous avons fini troisième et quatrième, ce qui est le meilleur résultat qui était possible. Nous étions sur une autre stratégie, avec des pneus plus frais car nous voulions les rattraper en fin de course, mais ce n’était pas suffisant pour leur mettre la pression. Nous avons fait la meilleure course possible et ça faisait longtemps que ça n’était pas arrivé".

Avec un envol bien meilleur que celui de Hamilton, Vettel a occupé pendant quelques tours la deuxième place, en sachant qu’il ne pourrait pas lutter longtemps contre la Mercedes : "Lewis a fait un arrêt, il était clair qu’il finirait devant. Nous avions un bon rythme mais nous manquions encore un peu de vitesse pour revenir. Nous nous attendions finalement à ce résultat".