Ferrari : Arrivabene détaille la réorganisation technique

Maurizio Arrivabene, le patron de la Scuderia Ferrari, a fait le point sur la réorganisation technique de Ferrari qui s’est achevée pendant l’hiver, lorsqu’il est arrivé à la tête de l’équipe. Selon lui, James Allison a été le plus grand maitre d’oeuvre.

"Cette Ferrari n’est pas celle de Mattiacci comme on a pu le lire. L’équipe a été conçue par James Allison. Il a choisi les hommes qui travaillent avec lui. Bien sûr, j’ai apporté ma contribution et mes idées dans la reconstruction de l’équipe avant même que je sois officiellement dans mon rôle. Marchionne m’avait demandé des conseils sur la façon de revoir la structure," explique Arrivabene.

"Maintenant, l’équipe est complète et je suis satisfait. À propos de l’arrivée de Jock Clear (qui était chez Mercedes) : il y a un accord et nous voulons le respecter. Lorsque vous quittez une équipe, vous devez accepter une période de préavis. Nous avons parlé avec Mercedes et le préavis a été réduit à 6 mois au lieu d’un an."

Arrivabene n’a-t-il toutefois pas imposer le retour de Rory Byrne à James Allison ?

"J’ai beaucoup de respect pour Rory, c’est un vrai passionné. Avant Noël, il était au restaurant avec moi et j’ai constaté qu’il mangeait de manière très hâtive. Je lui ai dit de prendre son repas plus calmement mais il ne m’a pas écouté : ’Je veux retourner à l’usine, il est prévu que j’ai une réunion avec Simone Resta’. Rory fait partie de l’histoire de Ferrari, c’est un designer, un concepteur en chef et son domaine se rapproche plus de Simone Resta. Il peut être considéré comme un mentor pour lui. James n’y a vu aucun problème."

Arrivabene a demandé à Allison de surveiller l’unité du travail produit à Maranello après avoir invité toutes les parties prenantes à mieux collaborer.

"La chose la plus importante est de travailler dur, sans prendre trop de directions différentes. Nous devons être d’accord avec les choix qui sont pris, en parler. A mon arrivée, il y avait plusieurs petits territoires et chacun défendait le sien. La première chose que j’ai fait était de faire en sorte que les gens parlent entre eux, parce qu’ils partagent les mêmes problèmes. Il n’y a pas à avoir de décharge de responsabilités entre les motoristes ou les ingénieurs châssis. Ils ne forment pas deux mondes séparés, ils font partie de la même société. Cette étape était importante."

"Une des choses que j’ai demandées à James c’est d’avoir une approche plus ouverte avec les ingénieurs, à 360 ​​degrés. Allison a demandé à entendre le point de vue de tous les employés, de filtrer leurs expériences. Et nous avons de grands ingénieurs, des gens bien préparés et capables de faire de grandes choses. Ils ont juste besoin de trouver leur place. Toute la beauté de la chose c’est que ces ressources, nous les avions en interne. Nous n’avons pas eu à aller chercher ailleurs."