Du ‘désastre’ à l’optimisme, Ericsson a tout connu en 2017

Il a réussi à sauver sa place

Par Alexandre C.

22 décembre 2017 - 08:35
Du ‘désastre' à l'optimisme,

Sauber fut l’écurie la moins compétitive cette saison. La situation financière de l’équipe, en 2016, a lourdement hypothéqué les résultats de cette saison. Le châssis n’a pu être développé autant que prévu ; et surtout, le moteur utilisé fut un vieux V6 Ferrari datant de l’an dernier, sans évolution possible.

Marcus Ericsson avait pressenti dès le début de l’année que 2017 ne s’annonçait pas sous les meilleurs auspices.

« Quand j’ai appris que Sauber utiliserait le vieux V6 en 2017… alors, nous avons su que la saison ne serait pas bonne. Tout le monde a pu voir ce que Toro Rosso avait expérimenté en 2016 avec un V6 Ferrari de 2015. »

« Vous avez beau regarder la situation d’un point de vue plus positif et dire que l’équipe pourra ainsi mieux se concentrer sur le châssis – ce que nous avons fait effectivement... Mais bien sûr, avoir un vieux moteur, c’est un gros handicap. »

Seul pilote ayant disputé une saison complète à ne pas avoir marqué de points, Marcus Ericsson, distancé aux points et en vitesse pure par son coéquipier Pascal Wehrlein, peut néanmoins trouver quelques motifs de satisfaction dans ce marasme. En un mot, l’équipe, dans l’adversité, a fait preuve de résilience.

« J’ai été assez impressionné par l’équipe, par les gars à l’usine : ils ont pu continuer à pousser, sans abandonner. Après la pause estivale, vraiment, la saison semblait un désastre, nous étions très loin des autres écuries, à près d’une seconde par tour… la situation semblait vraiment, vraiment mauvaise. Il aurait été facile d’abandonner totalement et de penser seulement à l’an prochain. Mais l’équipe a continué à pousser. A l’usine, le travail de développement s’est poursuivi et de nouvelles pièces ont été apportées à la voiture. »

Ce travail a permis à Sauber de relever un peu la barre en fin de saison – ce qui est très encourageant pour l’an prochain.

« Lors des trois ou quatre derniers week-ends, nous étions en fait de nouveau dans le peloton, et nous avons battu en qualifications comme en course d’autres voitures, à la loyale. C’est un grand accomplissement pour l’équipe et cela montre qu’elle a de nombreuses qualités, à la fois sur la piste mais aussi à l’usine. »

Marcus Ericsson a bien sûr un dernier point de satisfaction : il a réussi à sauver sa peau pour la saison prochaine. Il fera équipe avec Charles Leclerc au sein de la nouvelle structure Alfa Romeo-Sauber.

Recherche

Info Formule 1

Photos

Vidéos