Dennis : nous avons besoin de quelques courses d’adaptation

Et de patience...

Par Paul Gombeaud

13 février 2015 - 15:32
Dennis : nous avons besoin de quelques

Pour revenir très vite au premier plan avec son nouveau partenaire Honda, McLaren a choisi une approche très agressive sur sa MP4-30.

Cela n’a pas payé pour le moment, puisque le nouveau tandem n’a pas été en mesure de couvrir plus de 79 tours à Jerez, quand Mercedes en faisait plus de 500.

Ron Dennis n’est pas surpris par la situation de son équipe et estime qu’il faudra attendre deux ou trois courses avant de pouvoir exploiter pleinement la MP4-30. La facilité avec laquelle Mercedes a débuté ses essais ne l’étonne pas davantage.

"Sommes-nous surpris qu’une Mercedes puisse couvrir plus de 100 tours ? Non, pas du tout, car c’est là que les gens s’attendaient à les voir après qu’ils aient autant dominé lors de la dernière saison," explique Ron Dennis. "Clairement, lorsque vous avez du retard sur un concurrent, quelque soit le sport que vous pratiquez, cela vous oblige à accélérer plus vite qu’eux, sinon vous ne les rattraperez jamais."

"Ceci étant, avons-nous pris des risques calculés sur le plan technique ? Oui. Cela résulte des technologies que nous sommes les premiers à utiliser et cela demande beaucoup de travail pour en tirer un avantage de performances. Nous ne saurons d’ailleurs probablement pas avant l’Australie à quel point nous pouvons être performants. Je pense que nous devrons attendre deux ou trois courses avant d’être fixés. Le mot-clé est le même pour toute l’équipe : la patience. Nous devons vivre avec la frustration qui sera la nôtre tant que nous n’aurons pas tout optimisé."

L’écurie McLaren a en effet connu des moments difficiles à Jerez, avec de longues heures passées dans les stands à tenter de régler les défauts de jeunesse de la MP4-30 pendant que les autres écuries enchaînaient les tours.

"Nous avons plusieurs types de problèmes, notamment avec la barrière culturelle avec les Japonais et nous avons donc besoin de temps pour nous assurer que nous communiquons correctement et prenons les bonnes décisions," poursuit Dennis. "Alors chaque décision que nous prenons pour le moment prend trois fois plus de temps à mettre en place puisque nous travaillons maintenant avec des personnes qui étaient auparavant au Japon et qui s’occupaient d’autre chose."

"Leur équipe est nouvelle et leur anglais est bien meilleur que notre japonais alors nous ne pouvons pas les critiquer lorsque nous n’arrivons pas à communiquer de manière optimale car ils parlent dans notre langue, alors nous devons nous montrer patients avec eux et les laisser s’adapter."

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