Charles Pic : J’ai beaucoup appris en Chine

Le Français était encore plus proche de Glock

Par Franck Drui

17 avril 2012 - 18:07
Charles Pic : J'ai beaucoup (...)

Charles Pic a malheureusement peu l’occasion de se mettre en avant avec sa modeste Marussia MR01, contrairement à ses compatriotes Romain Grosjean et Jean-Eric Vergne, qui disposent de F1 plus huppées. Le Français tire néanmoins un bon bilan de la Chine, un week-end où il a collé au train de son expérimenté équipier Timo Glock.

"J’ai beaucoup appris en Chine, surtout en ce qui concerne l’utilisation des pneumatiques. En Australie et en Malaisie, il avait fait assez chaud voire très chaud et donc le problème était celui de la surchauffe des gommes. Pour la première fois, nous avons eu une piste bien plus fraîche et donc je me suis frotté à un autre challenge : la mise en température des pneus. En F1, ils sont plus pointus à faire chauffer que dans les autres disciplines où leur plage d’utilisation est faite pour être la plus grande possible."

"Le bilan de ce week-end est double," poursuit le pilote Marussia. "Premièrement l’équipe a progressé et les nouvelles pièces nous ont permis de revenir à 1 seconde des Caterham. En Australie, on était à 2 secondes d’eux et 1’’5 en Malaisie. Deuxièmement, je n’ai jamais été aussi proche de Timo Glock sur la course. Je pense aussi avoir amélioré mes fins de relais. J’en suis vraiment content sur ce grand prix ! Il me reste à progresser dans mes tours de sortie de stands, justement à remettre la température dans les pneus."

Olivier Panis, le coach et mentor de Charles en Formule 1 n’avait pas assisté aux deux premières courses du Français en F1. L’ancien pilote français en F1 était à Shanghai. "C’était en Chine ma première sur un GP auprès de Charles. Il était important de vérifier de mes propres yeux sa bonne intégration chez Marussia. Je pense avoir assez d’expérience pour noter les détails qui ne trompent pas. Je n’étais pas inquiet car j’ai le retour quotidien de Didier Coton et après chaque course, John Booth, le patron, m’appelle pour me donner son sentiment."

"Il m’avait fait part de son enthousiasme sur sa vitesse et son implication. Charles les a surpris dans ce dernier domaine. Sur le terrain, j’ai vu comment les mécanos le regardent, comment les ingénieurs lui parlent. Il est très détendu, très bien dans ses baskets. Il fait partie de la famille Marussia. Il va falloir maintenant continuer ainsi. Et peut-être aussi apprendre à se lâcher un peu, une fois en dehors du circuit !"

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