Alonso vise toujours le titre

Fernando Alonso a retrouvé le sourire après avoir décroché son premier podium de la saison en Turquie. C’est aussi le premier podium de Ferrari puisque Felipe Massa n’était pas non plus parvenu à rentrer dans le top 3 en ce début de saison. L’Espagnol revient sur cette dernière semaine qui se conclut avec un moral en hausse.

"Ce fut une longue semaine de travail, qui a débuté le 3 mai par une séance dans le simulateur et qui s’est terminée aujourd’hui en préparant les prochaines courses avec les ingénieurs. Maintenant je rentre chez moi pour me reposer avant l’enchainement de Barcelone et Monaco," commence Alonso

"Entre temps il y a bien sûr eu le Grand Prix de Turquie, où nous avons signé notre premier podium. Il était temps car finir dans le top 3 commençait à nous manquer. Mais ce qui était important c’était de pouvoir lutter jusqu’au bout pour les meilleures places. C’était déjà arrivé à Felipe en Chine et lors des deux premières courses, nous n’en étions pas si loin. Nous avons donc enfin accompli ce dont ont était capable."

"La troisième place était aussi importante pour le moral de l’équipe. L’équipe n’était pas heureuse du début de saison, qui ne correspondait pas à nos attentes. Les efforts ont fini par payer mais on ne peut certainement pas se satisfaire d’une troisième place," ajoute-t-il.

Pour Fernando, Ferrari doit absolument trouver de la performance dans la 150° Italia. Se qualifier plus haut permettra de meilleurs résultats puisque la voiture a prouvé être assez compétitive en course, préservant de bonne manière ses pneus Pirelli.

"Ce qui importe le plus maintenant c’est d’être plus rapides en qualifications. Si on part toujours de la 3ème ligne ou plus loin encore, c’est dur de se battre pour le podium. Nous avons plusieurs fers au feu et de nouvelles pièces sont prévues pour Barcelone pour nous améliorer dans ce domaine là également."

A ceux qui pourraient décalrer qu’Alonso et Ferrari sont déjà hors course pour le titre et qu’il faudrait déjà reporter les efforts vers 2012, l’Espagnol a une théorie intéressante à leur exposer : pour lui le titre est toujours l’objectif.

"Vous savez que j’aime jouer avec les nombres et lors de mon voyage entre la maison, Maranello et la Turquie, j’ai fait une comparaison entre mes quatre premières courses de l’an passé et celles de cette année, ainsi que sur les Grands Prix correspondants. Ce qui est sorti de ce petit jeu c’est que je suis à huit points de l’an dernier après quatre courses (41 points contre 49) mais si on prend les quatre mêmes courses et les points que j’y ai marqué, j’en ai 13 de mieux (41 points contre 28).

C’est par contre vrai que l’écart avec la tête du championnat est bien plus grand (52 points contre 11) mais je rappellerai que l’an passé après Silverstone j’en avais 47 de retard, avec huit courses seulement à disputer. Aujourd’hui il en reste encore 15 à faire. Tout cela pour dire qu’il y a deux façons de voir les choses et que ce qui compte c’est les résultats qui arrivent. On a commencé à monter sur le podium et si on peut le faire régulièrement, je suis convaincu qu’on pourra se battre encore une fois pour le titre."