Alonso : la victoire après 10 courses d’abstinence

Fernando en espère beaucoup d’autres cette saison...

Par D. Thys

13 juillet 2011 - 19:25
Alonso : la victoire après 10 courses

Fernando Alonso n’était plus monté sur la plus haute marche d’un podium depuis le Grand Prix de Corée de la fin de l’année dernière et il était donc ravi de renouer avec cette "tradition" dimanche passé à Silverstone. C’était la 27e victoire en F1 de la carrière du pilote espagnol.

"Quelle incroyable sensation de gagner à nouveau," s’exclame Fernando Alonso. "Et j’apprécie cette victoire encore plus maintenant que je suis de retour chez moi à Oviedo (Espagne). Lorsqu’un Grand Prix est terminé, on est submergé par l’émotion, mais il y a aussi beaucoup de choses à faire, notamment les conférences de presse et le débriefing technique avec les ingénieurs. On ne peut donc pas relâcher sa concentration. C’est le lendemain matin qu’on quitte son lit de bonne humeur et je dois dire que je suis encore dans cet état d’esprit."

"Je n’ai pas beaucoup réfléchi aux raisons techniques qui étaient derrière cette victoire en Angleterre. Chaque course a sa propre histoire et on sait que les choses changent énormément d’un circuit à un autre. Nous avions bien sûr des améliorations majeures sur la voiture et de ce fait elle était plus facile à piloter. On sent aussi qu’elle a beaucoup plus d’adhérence, surtout dans les virages rapides. Selon moi nous avons donc principalement progressé dans le domaine de l’aérodynamique et c’est celui dans lequel nous étions le plus dominés par nos rivaux. En revanche, je ne crois pas que les modifications à la cartographie du moteur ont joué un rôle important. Nous étions très rapides dans les portions du circuit où il ne fallait pas freiner et cela signifie que c’est surtout la voiture qui a progressé," poursuit le champion espagnol.

Cette victoire arrive toutefois un peu trop tard pour jouer le titre, bien que le mot impossible est un mot interdit à Maranello. "Cette victoire ne modifiera pas notre approche des prochaines courses. Il faut toutefois être réalistes, car nous avons 92 points de retard au championnat et c’est un écart plutôt énorme. Nous allons aborder course après course en essayant de remporter un maximum de victoires. Il nous faudra peut-être prendre un peu plus de risques et il est probable que nous payerons de temps en temps le prix fort pour cela, mais nous n’avons pas d’autres alternatives. Nous n’allons certainement pas baisser les bras, mais sans penser au championnat. Montezemolo l’a dit hier à Maranello : nous devons garder nos pieds sur terre."

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