Alonso et Ferrari dominent toujours la F1 en termes de réputation

Un rayonnement international

Par Franck Drui

11 mars 2014 - 18:45

A quelques jours des premiers tours de piste de la saison 2014, Repucom révèle via son outil d’étude CelebrityDBI que Fernando Alonso est le pilote le plus « bankable » en Formule 1. Si sa notoriété n’est plus à prouver, c’est surtout la perception positive que le grand public a de lui qui le place devant tous les autres pilotes.

C’est le Britannique Lewis Hamilton qui occupe la deuxième place de ce classement suivi par le surprenant Felipe Massa qui a rejoint l’écurie Williams à l’intersaison. Le quadruple champion du monde Sebastian Vettel échoue donc au pied du podium accompagné par Kimi Raikkönen qui complète le top 5 suite à son retour chez Ferrari.

Globalement, Alonso est connu par 71,14% des répondants dans les 13 pays sélectionnés. Sa notoriété atteint même 98,35% dans son pays d’origine, l’Espagne. Si ce résultat est très bon, il l’est moins aux Etats-Unis où seulement 12,76% de la population connait l’ancien champion du monde. Notons cependant que 84,5% des Américains qui le connaissent l’apprécient beaucoup et près de 77% d’entre eux disent être ou pouvoir être influencés dans leurs intentions d’achat par le pilote espagnol. Tout bénéfice donc pour la marque Oakley qui a signé un contrat de partenariat exclusif avec Alonso aux Etats-Unis ainsi que pour Viceroy et Europcar.

Le partenariat de Lewis Hamilton avec la marque canadienne Bombardier est une nouvelle preuve de l’internationalisation de la F1. Le pilote britannique est connu par 63,65% des répondants, soit 10 points de plus que le quadruple champion du monde Sebastian Vettel qui obtient une notoriété de 54,3%. Vettel est cependant incontournable dans son pays avec 97,58% de notoriété et surtout parce qu’il est considéré par les Allemands comme la quatrième personnalité la plus « marketable » au monde.

Pierre-Emmanuel Davin, Directeur Repucom France, dit : “Cela peut paraître surprenant pour certains de ne pas voir Sebastian Vettel devant Alonso, Hamilton et Massa en termes de perception du grand public. La domination d’Alonso est principalement due à ses partenariats et à son association avec la marque Ferrari, qui lui offrent un rayonnement international. Malgré les récents succès de l’écurie Red Bull, 59% des fans de F1 dans le monde se disent intéressés par la Scuderia Ferrari, représentant le taux d’intérêt le plus élevé parmi toutes les écuries de F1. Notons que la Formule 1 est diffusée dans plus de 160 pays et génère une audience cumulée de 1,8 milliards de téléspectateurs, ce qui influence fortement la perception envers ses pilotes.

“Prenons l’exemple des Etats-Unis où les fans de F1 ne cessent d’augmenter passant de 15% en 2011 à 19% en 2013. A l’heure où le public semble chercher un nouveau champion pour discuter la suprématie de Vettel, c’est tout profit pour un pilote comme Alonso, qui bénéficie d’un fort capital sympathie.

“Le classement pays par pays est également riche d’enseignements. En effet, si Alonso obtient logiquement un score DBI très élevé en Espagne et en Italie, il n’en va pas nécessairement de même pour d’autres pilotes dans leur pays respectif. Au Brésil par exemple, Felipe Massa est connu par 99,2% de la population. Mais le taux de notoriété n’est pas le seul élément à prendre en compte. Le score DBI s’appuie sur plusieurs critères complémentaires pour décrypter la perception du public pour les célébrités : sympathie, confiance, aspiration, intérêt, tendance, influence et sponsoring. Ces éléments qui pèsent pour 40% du score DBI total sont déterminants notamment pour comprendre l’impact d’une personnalité sur un produit ou une marque dans le cadre d’une association d’image. En reprenant le cas de Felipe Massa, nous constatons que malgré un taux de notoriété record, son score DBI total ne le place pour les brésiliens qu’à la 40ième place des personnalités les plus « bankables » dans le monde.

“La nouvelle saison de F1 promet d’être passionnante avec les modifications technologiques apportées aux monoplaces et la règle des points doublés qui fait son apparition. Nous allons certainement assister à une compétition âpre qui attirera des téléspectateurs toujours plus nombreux, notamment grâce à de nouveaux grand-prix ; nouvelle preuve de la volonté constante de la F1 de conquérir le monde et d’offrir ainsi une très belle vitrine à tous les sponsors engagés et désireux d’améliorer leur considération auprès des consommateurs.”

Source : Repucom France