Adrian Sutil répond à quelques questions

Avant le Grand Prix du Canada

Par D. Thys

5 juin 2011 - 10:14
Adrian Sutil répond à quelques questions

Adrian Sutil a terminé le Grand Prix de Monaco à la septième place et il se prépare à faire aussi bien la semaine prochaine au Canada, d’autant plus que l’on dit généralement que tout est possible à Montréal.

Etes-vous impatient de retourner à Montréal la semaine prochaine ?

C’est l’un des bons circuits du calendrier. C’est une belle ville et un endroit très agréable. C’est aussi un circuit urbain et tout est donc possible en course, notamment une intervention de la voiture de sécurité. Avec les pneus de cette année, il devrait y avoir encore plus d’arrêts au stand qu’en 2010. L’année dernière nous avions déjà changé nos pneus deux ou trois fois et je crois qu’il y en aura plus cette fois-ci. Cette course devrait être intéressante avec le DRS et les longues lignes droites. Nous aurons de nombreuses occasions pour dépasser et faire la différence.

Avant la course de Monaco, on pensait généralement que les pneus les plus tendres ne pourraient faire que quelques tours, mais ce ne fut pas le cas. Pensez-vous que la situation sera différente à Montréal ?

Le circuit de Montréal est très dur avec les pneus. L’année passée nous avons eu des problèmes avec les Bridgestone. Il était très facile d’avoir du graining avec toutes les accélérations à la sortie des virages lents ou à l’épingle. Si nous avons encore ce problème cette année, la situation risque d’être délicate et nous pourrions avoir besoin de nous arrêter souvent pour changer nos pneus. Si nous n’avons pas ce problème, alors la situation devrait être similaire à celle que nous avons connue à Monaco. En vérité, nous ne savons pas vraiment à quoi nous attendre.

La dernière chicane a toujours été un bon endroit pour tenter un dépassement. Pensez-vous que ce sera encore plus facile cette année avec le DRS ?

Cela pourrait même être un peu trop facile. En temps normal, les dépassements n’ont jamais été trop difficiles au Canada. Les possibilités sont nombreuses en course de prendre l’aspiration d’un concurrent ; avec le DRS cela devrait être encore plus facile. J’espère que cela ne se passera pas comme en Turquie, car là-bas les dépassements étaient beaucoup trop faciles. A Istanbul on ne se battait pas vraiment pour gagner une position, car lorsque vous dépassiez quelqu’un, vous étiez assuré que vous alliez perdre à nouveau cette position dès le tour suivant.

Il y a une seconde zone dans laquelle vous pourrez utiliser le DRS et il s’agit de la ligne droite des stands. Est-ce un bon endroit pour dépasser ?

"En temps normal, on tente un dépassement dans la ligne droite avant le dernier virage, mais au freinage du premier virage, on a aussi une petite possibilité. Parfois vous tentez un dépassement dans le dernier virage et si cela ne réussit pas ou que votre adversaire coupe la chicane, il est fréquent que vous fassiez la ligne droite des stands côte à côte avant d’essayer quelque chose dans le premier virage. Cela devrait être possible.

Au Canada, il y a de fortes chances que la voiture de sécurité intervienne ou que la pluie fasse son apparition. Pensez-vous que cette course pourrait donc être une bonne occasion pour l’équipe de marquer des points ?

Oui je le pense. C’est une bonne chose d’avoir marqué des points à Monaco et au Canada il n’est pas rare que quelqu’un qui fait une belle course avec une belle stratégie se retrouve subitement près de la tête de la course. Nous avons une voiture très rapide en ligne droite et c’est une qualité très importante sur ce circuit. Je crois que notre rythme là-bas ne sera pas trop mauvais, surtout que nous avions déjà été très compétitifs à Montréal l’année passée.

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