64 points de retard, et alors ? Bottas pense à la course, pas au titre

Il avoue qu’il lui faudra être chanceux…

Par Alexandre C.

25 octobre 2019 - 12:41
64 points de retard, et alors ? (...)

Si Lewis Hamilton marque plus de 14 points que Valtteri Bottas ce week-end, à Mexico, l’affaire sera pliée : le Britannique se succèdera à lui-même au titre pilotes.

Mais avec 64 points d’écart entre les deux hommes de Mercedes, existe-t-il seulement le moindre suspense, et ce même si le Finlandais venait à s’imposer ce dimanche ?

Pour Valtteri Bottas, peu importe que les chances d’être titré soient en réalité extrêmement faibles. Il fera, de toute manière, du mieux qu’il peut.

« Je vais bien sûr essayer de faire en sorte que cela [Lewis Hamilton titré] n’arrive pas ce week-end. Mais mon approche du week-end est normale, comme toujours » confie le pilote Mercedes dans le paddock de Mexico.

« C’est cette approche que j’ai pour être à mon meilleur niveau, pour trouver les meilleurs réglages, pour me concentrer sur chaque session, les unes après les autres. C’est tout, il n’y a aucune magie ! »

« Bien sûr, il faut que je sois chanceux, mais Lewis a très bien performé toute la saison – et depuis mon arrivée dans l’équipe, en fait, il n’a pas connu vraiment beaucoup de mauvaises courses. »

« Je ne veux pas trop y penser. La situation est ce qu’elle est, je me concentre juste sur cette course. »

En 2017, Mercedes avait particulièrement souffert sur ce circuit… et tout de même encore un peu l’an dernier. Cette année, malgré la vitesse de pointe impressionnante des Ferrari, Valtteri Bottas espère du mieux pour son équipe.

« Nous avons quelques indications, nous avons compris les problèmes de pneus que nous avions eus l’an dernier, nous les avons vraiment bien analysés. Parce que c’est un circuit unique, avec un tarmac assez différent des autres pistes. Je pense que nous savons ce que nous devrions faire. Les problèmes sont liés aux pneus, à leur bonne fenêtre de fonctionnement pour les faire durer assez longtemps. »

Rappelons tout de même que cette année, Pirelli a amené une gamme un cran plus dur qu’en 2018, ce que les ingénieurs de Mercedes ont bien sûr pris en compte.

Mercedes peut-elle alors vaincre les Ferrari et les Red Bull ce week-end ?

« C’est impossible de le prédire. Quel moteur performera le mieux à haute altitude ? C’est toujours un doute. Mais oui, certainement, Ferrari sera forte. Ils ont une bonne puissance, les lignes droites sont assez longues ici, et l’an dernier, au moins, à haute altitude, ils étaient solides. »

« Mais c’est difficile de distinguer un favori pour le moment. Il y a tant de choses qui affecteront la performance de ce week-end, nous verrons bien. De ce que j’ai vu au Japon, nous avons une bonne voiture de course, donc nous verrons. »

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