23 GP de F1 par an ? C’est à la ‘limite de la tolérance humaine’ pour Horner !

Le dirigeant avertit Liberty Media

Par Alexandre C.

12 novembre 2020 - 20:53
23 GP de F1 par an ? C'est à (...)

La F1 comptait, à l’arrivée de Liberty Media, étendre le calendrier à 25 courses à moyen terme. Malgré la pandémie, une étape claire sera franchie en 2021, au moins sur le papier, avec un calendrier record, à 23 courses (contre 22 prévues originellement cette année). Deux triple-headers seront prévus pour l’occasion, tandis que les essais hivernaux devraient être réduits à la portion congrue.

Même si la F1 a prouvé cette année être capable d’organiser des courses successives en peu de temps, Christian Horner se dit inquiet de ce calendrier gargantuesque : car il imposera une pression sans précédent aux équipes, même de pointe comme Red Bull.

« Quand vous regardez les courses de cette saison, où nous avons 17 courses entre juillet et la fin de la saison, c’est assez intense. Donc, si l’on considère 23 courses sur une saison, par rapport à ce que nous avons fait cette année en si peu de temps, cela semble beaucoup plus simple. »

« Mais c’est beaucoup, et ce sera exigeant. Oui, il y a un peu moins d’essais pour que cela compense partiellement, mais ce sera un défi pour tous les membres de l’équipe. Moins pour les pilotes, car ils arrivent et repartent un peu plus tard que l’équipe, mais beaucoup pour tous les autres. »

« Il y a quelques grandes courses géniales prévues, mais bien sûr, c’est à la limite de la tolérance humaine. Nous approchons de notre 300ème course avec Red Bull mais étant donné le rythme des courses qui s’ajoutent au calendrier, nous pourrions avoir notre 500ème Grand Prix dans quelques saisons seulement ! »

Comme le remarque en effet Christian Horner, ce Grand Prix de Turquie, ce week-end, marquera le 300e GP de Red Bull en F1. Christian Horner aura été le dirigeant de l’écurie depuis le début, soit 15 années ! Se sent-il désormais comme une figure marquante à part entière de ce sport, comme Ross Brawn ou Eddie Jordan ?

« Je ne suis normalement pas du genre à remarquer des repères ou des moments marquants, mais celui-ci se démarque certainement. Ce fut un voyage incroyable pour toute l’équipe et tout s’est passé si vite. Je me souviens très bien du mois de janvier 2005, lorsque la F1 a organisé la réunion des Accords Concorde. Tous les dirigeants de l’équipe étaient présents et c’était la première fois que j’y assistais. »

« Je n’avais que 31 ans et vous aviez de grands personnages comme Bernie (Ecclestone) qui présidait la réunion avec Max Mosley. Ron Dennis et Martin Whitmarsh de McLaren étaient là avec leurs stylos, leurs dossiers et leurs costumes assortis. Flavio Briatore a provoqué le chaos général. Eddie Jordan était là, tout comme Jean Todt au nom de Ferrari, Peter Sauber et Sir Frank Williams ; certainement de grands personnages. »

« Il n’y avait pas de véritable structure à la réunion et Bernie lançait dans le ring des choses qu’il avait probablement convenues avec Max avant même que la réunion n’ait lieu. Il y avait des disputes entre Ron et Flavio, et Jean Todt n’était souvent d’accord avec rien. La réunion a duré des heures et nous avons obtenu quelque chose, enfin, pas grand-chose. »

« Mais à la fin, tout le monde s’est mis d’accord sur le fait que c’était une réunion fantastique ! Je suis donc sorti de cette réunion un peu confus - j’essayais encore de tout arranger à ce moment-là. »

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