Fiabilité moteur en berne, performance en retrait : Wolff ‘comprend’ ce que ressentait Red Bull avec Renault
La performance et la fiabilité inquiètent-elles pour Monza ?
La victoire de Ferrari à Spa, en raison de la vitesse de pointe des Rouges, était-elle inéluctable ? Le très faible écart entre Lewis Hamilton et Charles Leclerc, à l’arrivée, augure du contraire.
Toto Wolff semble être du même avis : pour le directeur de Mercedes, être rapide dans le deuxième secteur seulement, le plus sinueux, ne suffisait pas à Lewis Hamilton et Valtteri Bottas.
« Si vous m’aviez dit que nous finirions 2e et 3e à Spa, j’aurais signé, parce que nous savons que notre package, par rapport aux Ferrari, en termes de vitesse de pointe, est inférieur. D’ailleurs je suis prêt à signer la même chose pour Monza déjà ! Regardez le premier virage au départ et la ligne droite de Kemmel : Sebastian Vettel ne pouvait pas être plus en dehors de la trajectoire, et il a tout de même pu nous rattraper et nous dépasser dès le 1er tour. »
« Nous avions une voiture rapide, nous rattrapions beaucoup de temps dans le deuxième secteur alors que les pneus se dégradaient, mais vous pouviez voir la vitesse de pointe de nos concurrents… Même avec le DRS et l’aspiration, nous ne pouvions vraiment avoir un écart de vitesse de pointe assez suffisant, pour les mettre sous pression tour après tour. »
Cependant Toto Wolff est du même avis que Lewis Hamilton : il aurait été plus judicieux d’anticiper un peu l’arrêt de l’Anglais.
« Quand vous finissez si proche de la victoire, vous regardez de nouveau la course, pour voir ce que vous aurez pu mieux faire. Mais il est toujours facile de faire les bons choix avec le recul. »
« Si nous avions vraiment optimisé la course – on ne peut le faire qu’après-coup, en étant super-intelligent – nous aurions peut-être dû arrêter, un ou deux tours plus tôt, Lewis Hamilton. Peut-être que son arrêt aurait aussi pu être un peu plus rapide. Nous aurions été dans la boîte de vitesses de Charles Leclerc pendant deux tours [au lieu d’un]. Mais avec des si… »
« Je suis dans l’ensemble satisfait de ce résultat. Nous devons l’accepter. »
Un autre élément n’a pas franchement aidé Mercedes : la fiabilité de la spécification 3 de l’unité de puissance a inquiété, surtout après les casses moteur de Robert Kubica et de Sergio Pérez. Cela a-t-il contraint Toto Wolff à pousser pour que ses pilotes roulent avec un moteur bridé ? Cette inquiétude sur le plan de la fiabilité rejoint d’ailleurs celle sur le plan de la performance…
« Je connais, maintenant, un peu mieux ce que Red Bull ressentait en 2014 et 2015, quand vous avez un déficit de performance en lignes droites. Pas un bon week-end. »
« Nous avons introduit la spécification 3 de notre unité de puissance, et nous avons eu deux défaillances, sur les F1 de Sergio Pérez et Robert Kubica. Et nous ne les avons pas comprises. »
« Cela n’a pas énormément compromis notre week-end, mais un petit peu. Nous n’avons pris aucun risque en course. Mais certainement, ce n’était pas une situation facile à gérer, parce que ces défaillances ont l’air d’être d’une nature différente, et nous ne les avons pas encore analysées ou comprises. »
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