Ferrari veut ’élargir’ la fenêtre de fonctionnement de sa SF-24

Clear explique le manque de compétitivité dans certains cas

Par Emmanuel Touzot

26 juin 2024 - 15:47
Ferrari veut 'élargir' la (…)

Ferrari ne comprend pas encore exactement son manque de performance sur les deux dernières courses. L’équipe avait compris à Montréal que les températures froides sur piste sèche n’étaient pas favorables à sa SF-24, comme ce fut aussi le cas en Chine. La pluie semble aussi être défavorable à la monoplace au Cheval cabré.

"Montréal a été difficile. Nous n’y sommes pas allés en pensant que nous aurions des problèmes, et nous nous sommes vraiment grattés la tête à certains moments" a déclaré Clear. "Nous pensions être assez compétitifs le vendredi, nous avions l’air assez compétitifs en intermédiaires et quand ça s’est calmé pour les qualifications, nous n’avons vraiment pas eu de performance."

"Nous n’avons pas complètement déconstruit la Chine et ne l’avons pas bien comprise, mais maintenant vous ajoutez cela au Canada et vous vous dites ’OK, quand la piste est humide ou un peu humide et froide, nous sommes relativement moins bien lotis que d’autres’. Et bien sûr, c’est cette situation relativement moins bonne que celle des autres qui fait toute la différence."

"Encore une fois, dans nos simulations, nous n’avons pas la possibilité de regarder une piste humide. On ne peut que se comparer aux autres. Ainsi, au Canada, Charles n’a pas réussi à entrer en Q3 pour cinq centièmes de seconde ou quelque chose comme ça. Ces cinq centièmes de seconde sont une petite erreur."

"Vous arrivez en Q3, la piste s’est asséchée un peu plus ou est un peu plus chaude et soudainement vous pouvez vous qualifier quatrième et vous pensez, ’oh, nous sommes bien’. Mais ce sont ces écarts très faibles qui font que dès que la piste est froide, nous n’avons tout simplement pas eu la performance que nous aurions normalement dû avoir avant la Q3."

"Nous n’avons pas le compromis idéal"

Clear pense que la clé en Formule 1 est de réussir à trouver le compromis idéal : "Je pense que c’est toujours le problème. En F1, tout est compromis. Évidemment, nous dirions que Red Bull a obtenu un meilleur compromis que tout le monde, parce qu’ils ont dominé la plupart des courses ces deux dernières années."

"Cette domination commence maintenant à se réduire et vous avez vu que sur certains circuits où ils ne sont pas complètement à l’aise, ils peuvent être battus et battus au mérite. Ce n’est pas seulement une question de chance. Il ne s’agit pas seulement d’un coup de chance, ils se font battre au mérite."

"Cela vous donne une idée que même les gars qui ont réussi il y a un an, vous commencez à changer l’équilibre un peu et vous commencez à réduire votre objectif ou ce que leur développement fait et soudainement vous commencez à ne pas avoir le compromis idéal."

"Nous n’avons pas le compromis idéal parce que si nous voulons des circuits froids en ce moment, nous devons reconnaître que nous ne sommes pas aussi forts que nous devrions l’être. Nous devons donc ouvrir un peu les yeux et peut-être élargir le champ d’action de la voiture."

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