Ferrari : Sainz est ’déçu et incrédule’ face à sa pénalité à Las Vegas
Vasseur déplore "le prix très élevé" que paient l’équipe et son pilote
Carlos Sainz a été malchanceux en percutant le couvercle de la vanne d’eau potable, qui a détruit sa voiture. Son équipe a fait un travail exceptionnel pour la remonter mais il va écoper de dix places de pénalité sur la grille samedi.
"Une journée mouvementée pour nous après le problème en EL1 avec la plaque d’égout. Nos gars ont cependant fait un travail incroyable. Ils ont dû reconstruire toute la voiture avant les EL2 et grâce à eux, nous avons réussi à terminer notre programme lors de la deuxième séance, donc un grand merci à tous les mécaniciens" a déclaré l’Espagnol.
"Nous semblons être du bon côté en termes de compétitivité ce week-end et j’attends avec impatience demain. Du côté négatif, nous avons écopé d’une pénalité de 10 places pour dimanche à cause de la plaque d’égout qui a endommagé, entre autres, ma batterie et nous avons dû la remplacer."
"Une dérogation aurait dû être envisagée"
Sainz pense toutefois qu’il aurait fallu que la pénalité ne lui soit pas attribuée, compte tenu de la responsabilité du circuit et du promoteur, en l’occurrence Liberty Media, et de la FIA : "Honnêtement, je ne comprends pas cela et je pense qu’une dérogation à la règle aurait dû être envisagée compte tenu de ce qui s’est passé, mais nous devrons y faire face."
"Malheureusement, à la fin de la séance, l’équipe m’a fait savoir que je prenais une pénalité de 10 places sur la grille, pour quelque chose dont je ne suis pas responsable, je n’ai fait aucune faute et l’équipe n’a aucune faute."
"Cela a évidemment complètement changé mon état d’esprit et mon opinion sur la façon dont le week-end va se dérouler désormais. Vous pouvez évidemment imaginer à quel point je suis déçu et incrédule face à la situation, et vous ne me verrez pas très heureux ce week-end."
"Oui, il y aura des opportunités de dépasser. Mais comme je l’ai dit, pour le moment, je suis tout simplement trop déçu du résultat et je ne veux pas trop parler de la suite, car ce qui s’est passé aujourd’hui est pour moi un exemple très clair de la façon dont ce sport peut être amélioré dans tant de domaines."
"La FIA, les équipes, les règles qui pourraient clairement être appliquées avec des cas de force majeure possibles pour que je ne prenne pas de pénalité, mais d’une manière ou d’une autre, les gens trouvent toujours des moyens d’aggraver la situation d’un individu et je pense que dans ce cas, c’est à mon tour de payer le prix."
Vasseur a "discuté pour une dérogation" devant la FIA
Ferrari a fait appel auprès des commissaires, et Frédéric Vasseur, le directeur de la Scuderia, s’est rendu à la convocation pour essayer d’empêcher cette pénalité, consécutive à une erreur du circuit : "Bien sûr, j’y suis allé et j’ai discuté avec eux pour une dérogation, en plaidant un cas de force majeure."
"C’est un sentiment étrange pour nous, parce que premièrement, je ne pense pas que nous ayons fait quelque chose de mal. Nous devons payer un prix très élevé pour cela. Et en plus, vous avez la pénalité quand vous savez que nous nous battons pour le championnat, et 10 places, c’est un énorme coup."
"OK, nous devons essayer d’éviter d’y penser, de faire le travail pour pouvoir remonter. Nous avons un bon rythme, nous devons être concentrés sur les qualifications, puis faire une bonne course. Je n’ai pas envie d’en discuter plus."
Interrogé sur le soutien des autres équipes, Vasseur ne pense pas que ce soit une bonne idée : "Je ne pense pas que cela puisse être une décision des équipes, de dire que nous leur permettons de faire ceci ou cela. Maintenant, demain, si quelqu’un poussait une autre direction, c’est une autre histoire."
Vasseur déplore le règlement suivi à la lettre, et qui dépend normalement des phases de journées classiques. Des décisions qui n’ont plus de sens quand le planning d’une journée se fait sur deux jours : "C’était aussi une bonne blague. Vous n’avez pas le droit de changer de châssis dans la journée."
"Mais ils nous l’ont dit après minuit, ça veut dire que ce n’est plus le même jour ! C’était un gros travail, car nous avons dû changer le châssis, le moteur, la batterie, la boîte de vitesses, pour en construire un nouveau. C’était un bon travail de la part des mécaniciens."
Ferrari
Brembo dément toute rupture de collaboration avec Ferrari à cause d’Hamilton
Ferrari a été ’capable de réagir’ quand elle était ’dans la merde’
Wolff : ’Ce fut une aventure folle’ pour Hamilton avec Mercedes F1
Rosberg espère que Hamilton fera de meilleures qualifs chez Ferrari
+ sur Ferrari