Ferrari explique le défi de Bakou pour les moteurs en F1
Entre météo changeante et circuit polyvalent
Le circuit de Bakou offre un défi unique pour les unités de puissance en F1, notamment par sa pleine charge de plus de 2 kilomètres. Nicola Bariselli, le directeur des opérations moteur en piste de Ferrari, explique comment cela doit s’accorder avec les sections lentes du tracé azéri.
"La nature du circuit signifie que le moteur doit être polyvalent" explique Bariselli. "Le pilote veut qu’il soit agréable à piloter dans les sections serrées et lentes, sans toutefois gaspiller de l’énergie, car il est essentiel de pouvoir la déployer dans les longues lignes droites."
"La puissance nette est également essentielle, surtout lorsqu’il s’agit d’accélérer à la sortie des nombreux virages à faible vitesse, et lorsqu’il s’agit de faire un tour rapide, en qualifications comme en course."
La météo de Bakou, avec ses vents intenses, a également un effet inattendu sur le moteur et sur son temps passé à fond : "Les changements d’intensité et de direction du vent en particulier peuvent produire des conditions de fonctionnement différentes en termes de vitesse dans les virages."
"Cela a un impact sur les réglages du couple et du rapport de vitesse, et sur le temps passé sur la ligne droite. Un vent arrière ou un vent de face dans la dernière ligne droite peut avoir un effet de plusieurs dixièmes de seconde."
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