Ferrari est ’plus proche de Red Bull’ qu’attendu au Japon
Mais Sainz voit un Verstappen "difficile à battre"
Si les EL2 n’ont été d’aucune aide pour Ferrari en cette première journée du Grand Prix du Japon, les EL1 ont pu montrer que la Scuderia semble encore bien placée. Carlos Sainz en a signé le troisième chrono, à deux dixièmes de Max Verstappen et dans le sillage de Sergio Pérez.
"En EL1, on était plus proches de Red Bull que je l’attendais, donc ce sont des signes positifs sur les progrès que l’on a faits depuis cinq mois" a déclaré Sainz. "Mais en EL1, on ne connait pas les quantités de carburant, mais l’an dernier on était à huit dixièmes en qualifs, donc être à deux dixièmes en EL1 est une bonne base, même s’ils seront difficiles à battre."
"Cela semble serré avec les McLaren et les Mercedes, Red Bull a encore un pas d’avance, mais un plus petit pas d’avance que ce que l’on attendait, donc ça promet d’être une bonne lutte. J’étais confiant lors des premières courses, la voiture était bonne ce matin en prenant la piste, et c’est une bonne chose. La voiture est juste meilleure cette année."
Charles Leclerc était à peine plus loin dans le classement, mais le premier ressenti avec la SF-24 sur le rapide tracé japonais semble bon pour le pilote monégasque : "On n’a pas appris assez car il en reste beaucoup, on a des choses à essayer, mais on espère avoir des EL3 et pouvoir tester des choses en attente."
"Les EL1 ne sont pas simples, la piste est verte, très glissante, et l’on a eu qu’un ou deux tous en pneus tendres. On a vraiment peu roulé, il reste beaucoup de choses à apprendre et des questions auxquelles répondre avant les qualifications."
"Je ferai de mon mieux, c’est l’objectif, mais pour faire cela, on doit s’assurer que nous sommes aussi bien préparés que possible. Et pour l’instant, je pense qu’on manque de rythme pour la pole, Red Bull semble forte, surtout Max. Il y a du travail, mais s’il y a un tour spécial à faire, j’espère être celui qui le fera."
Leclerc arbore les couleurs du casque de Jules Bianchi ce week-end, pour les dix ans de l’accident qui a été fatal à son ami et parrain, à qui il voulait rendre hommage : "Une fois que l’on met le casque, on pense à ce qui se passe en piste. Mais pour moi, c’était un signe spécial à arborer."
"J’ai parlé avec sa famille, on est toujours en contact et on se parle toujours car c’est la même famille, on a toujours été proches, et ils étaient heureux que je leur demande d’utiliser le casque. Je suis heureux, Jules est encore là et on a besoin de se souvenir de lui, c’est grâce à lui que je suis en F1 et j’espère que je pourrai avoir un bon week-end."
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