Ferrari considère le sprint ’comme une course de 400 km avec un drapeau rouge’
Une vision un peu trop simpliste de la Scuderia ?
Ferrari aborde le premier événement de qualification sprint d’aujourd’hui comme s’il s’agissait du premier relais d’une course plus longue, y compris le Grand Prix de demain.
Le directeur sportif de l’équipe, Laurent Mekies, a déclaré qu’ils déterminaient avec quelle agressivité s’attaquer à la course de 17 tours aujourd’hui en fonction du fait qu’elle décide de la grille de départ de l’événement principal le dimanche.
"Une façon de voir les choses est de considérer qu’il s’agit simplement du premier relais de la course," explique le Français.
"Donc, la façon dont nous voyons les choses ici est que vous regardez la première course de qualification sprint et que vous imaginez que vous avez une course de 400 kilomètres, au lieu d’une course de 300 kilomètres comme nous le faisons normalement. Mais après les 100 premiers kilomètres, c’est comme si vous avez un drapeau rouge."
"Dans les faits, c’est effectivement ça. C’est donc un peu le genre d’approche que nous avons lorsque nous regardons la situation dans son ensemble. C’est donc avec cette vue d’ensemble que nous essayons de réfléchir à nos choix et de dire, regardez, c’est 400 kilomètres, il y aura un drapeau rouge après 100 kilomètres, comment allons-nous l’aborder et quel risque voulez-vous prendre à chaque phase de la course ?"
Cela pourrait tout de même être bien plus animé que ça. George Russell a par exemple déjà prévenu qu’il prendrait des risques pour remonter encore plus haut sur la grille.
Et il y aura certainement des choix cruciaux à faire entre les tendres, qui peuvent tenir 17 tours mais sans attaquer de manière démesurée, et les médiums, plus adaptés à une attaque soutenue jusqu’en fin de qualification sprint.
Est-ce que cela ne risque pas de casser la vision un peu simpliste d’une course longue de la part de Ferrari ?
"Je ne pense pas que le choix des pneus soit clair. Je serais surpris que tout le domaine choisisse de faire la même chose, c’est vrai," admet Mekies.
"Il y a donc encore pas mal d’évaluation de notre côté pour décider comment aborder la qualification sprint. De toute évidence, une partie est déjà conditionnée par l’utilisation des pneus en Libres 1 et la décision se prend après ces Libres 2 (qui viennent de se terminer). Mais oui ça va se jouer entre le tendre et le medium."
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