Ferrari aurait dû punir financièrement Leclerc selon Briatore
"De 5 à 10% de salaire en moins !"
A défaut d’avoir été sanctionné par la FIA dimanche en Styrie, Charles Leclerc aurait dû être puni par Ferrari pour avoir percuté son coéquipier au début de la course.
C’est le point de vue de l’ancien patron de Renault F1, Flavio Briatore, après que Leclerc a pris tout le blâme pour un incident décrit par Bernie Ecclestone comme "embarrassant pour Ferrari".
Le Monégasque de 22 ans a même admis "avoir fait le con".
"Vettel sait qu’il part et n’aidera pas Leclerc, mais Seb ne pensait pas que quiconque l’attaquerait de cette façon," commente Briatore.
"Deux voitures anéanties en 300 mètres, c’est un désastre. Les ingénieurs et mécaniciens et Ferrari doivent être respectés."
"Dans cette situation, cela n’avait aucun sens de prendre des risques, mais cela demande un peu de discipline. La voiture n’est pas celle du pilote, c’est celle de l’équipe. Les pilotes doivent respecter le travail de l’équipe."
"Je lui aurais infligé une amende de 5 à 10% de son salaire - le seul moyen d’atteindre les pilotes est avec leur argent," conclut Briatore, qui rappelle que Mercedes F1 avait fait planer cette menace sur Lewis Hamilton et Nico Rosberg en 2016, à la suite de leur accrochage en Espagne.
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