Ferrari apporte quelques évolutions en Hongrie pour progresser en virages lents

La Scuderia plus compétitive sur ce type de tracé ?

Par Alexandre C.

30 juillet 2019 - 16:19
Ferrari apporte quelques évolutions en

Parti dernier du Grand Prix d’Allemagne, Sebastian Vettel a effectué une remontée formidable en course pour arracher la 2e place, synonyme, pour lui, de rédemption après une première moitié de saison compliquée.

L’Allemand pourra-t-il faire mieux et s’imposer à Budapest – comme en 2015, au terme d’une course folle, et en 2017, à l’occasion d’un doublé Ferrari ? Il faudra que la Scuderia hausse certainement son niveau de jeu en virages lents.

« Le Hungaroring est un circuit assez physique » explique Sebastian Vettel « dans une F1 d’aujourd’hui, parce qu’il n’y a pas beaucoup de lignes droites, et c’est un circuit de freinage et d’accélération, ce qui signifie que vous travaillez toujours sur le volant. Et vu l’époque de l’année, il fait normalement très chaud, ce qui n’aide vraiment pas. »

« S’il fait sec, le circuit devient très poussiéreux, surtout en début de week-end. Et ce n’est pas certain que cela s’améliore avec le week-end, puisque le vent, comme les excursions hors-piste, ramènent le sable sur la piste, pourtant nettoyée par le passage des voitures. Par conséquent, si vous sortez de la trajectoire, vous serez fortement punis – et de même si vous commettez une erreur – parce que vous perdrez du temps et les autres pilotes voudront en tirer profit. »

« Les virages clefs sont le 1 et le 14. Au virage 1, vous pouvez songer à un dépassement, mais c’est un peu risqué, puisque la ligne droite qui précède est vraiment courte. Il y a aussi le potentiel pour réussir un dépassement à la sortie du virage 14, mais sans garantie. »

Auteur d’une sortie de piste coûteuse à Hockenheim, alors qu’il pouvait viser le podium voire mieux, Charles Leclerc devra se rattraper au Hungaroring. Pour ce faire, il faudra se sentir en confiance sur ce circuit particulier : sera-ce le cas ?

« Le Hungaroring est vraiment l’un des circuits les plus techniques de la saison. Par certains aspects, il me rappelle une piste de kart. Les virages s’enchaînent rapidement, et un pilote n’a pas vraiment beaucoup de temps pour y penser. Vous ne pouvez jamais vraiment reprendre votre respiration, parce qu’un tour ici est très frénétique. »

« J’aime personnellement ce circuit, parce qu’il n’est jamais facile d’y être compétitif. C’est vraiment difficile de tout mettre ensemble sur un tour de qualifications, parce qu’il faut pousser dur, tout en se souvenant de bien prendre soin des pneus pour qu’ils durent jusqu’au dernier secteur. »

Mattia Binotto, le directeur d’écurie, annonce que Ferrari disposera de quelques évolutions aérodynamiques pour aller titiller Mercedes sur ce circuit.

« Budapest est une piste où le refroidissement est d’habitude un facteur important, et où les voitures peuvent rouler avec la configuration avec l’appui maximum. Les pneus doivent encaisser beaucoup d’énergie, en raison du type de virages – et cela s’applique même à un tour de qualifications. »

« Il sera important de voir si cette nouvelle course confirme si notre voiture a progressé sur différents types de circuits. Nous pourrons compter sur divers éléments introduits récemment, ainsi que sur quelques évolutions aérodynamiques. »

« Bien sûr, nous nous concentrons pour résoudre nos récents problèmes de fiabilité, de façon à ce qu’ils ne se reproduisent pas. »

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