Ferrari admet avoir ’un écart à combler’ avant de jouer les titres en F1
Performance, fiabilité et opérationnel doivent être au top... au même moment
Ferrari admet qu’il reste encore "un écart à combler" pour atteindre le niveau auquel elle doit être, c’est-à-dire une équipe capable de lutter pour le championnat du monde.
Matta Binotto, qui a rappelé à Bakou qu’il n’avait jamais fait des titres mondiaux l’objectif à décrocher dès cette année, pense que la Scuderia doit encore progresser pour arriver à un niveau de maitrise de tous les éléments en F1, comme Red Bull : performance, fiabilité et opérationnel doivent tous les trois être au sommet au même moment.
"Et pour arriver au sommet, il y a encore un écart à combler," admet l’Italien après le double abandon d’hier.
"Nous avons prouvé que nous avions certains problèmes lors de la dernière course (du côté stratégique), et nous nous concentrons simplement sur l’amélioration de nous-mêmes. A Bakou, c’est encore la fiabilité. Du côté de la performance, nous semblons avoir ce qu’il faut même si en rythme de course il nous en faudrait un peu plus face à nos rivaux."
"Ce n’est qu’à la fin de la saison que nous ferons la somme et que nous verrons où nous en sommes."
"Ma seule préoccupation est de savoir ce qui nous manque. Nous avons des problèmes de fiabilité, nous avons eu le départ de Charles qui n’était pas parfait, nous avons eu un problème lors de l’arrêt au stand, nous avons eu des problèmes lors de la dernière épreuve."
"Donc, il reste encore beaucoup à faire, sans regarder les autres. Ce n’est pas ce dont nous nous soucions, il faut se concentrer sur nous-mêmes et c’est tout."
Du côté positif, Binotto pense cette fois que Ferrari avait la bonne stratégie en appelant Leclerc au stand pendant la voiture de sécurité virtuelle, ce que n’a pas fait Red Bull hier.
"L’équipe a été très réactive au moment du VSC, nous avons appelé Charles, car il était très proche de l’entrée des stands. Nous avons été très, très pointus. Les pilotes ont très bien réagi. Et nous avions en quelque sorte, un avantage à cette étape."
"En effet il restait quand même une très longue course, il fallait gérer les pneus jusqu’au bout. Mais la dégradation des pneus durs que nous avons vue était très faible. Donc, si nous avions pu faire survivre les durs, cela aurait été le bon choix, mais évidemment, nous n’avons pas la réponse à cela."
"Nous aurons tous les chiffres à l’usine et je suis sûr que tout le monde y jettera un coup d’œil pour avoir une prévision de la fin de la course. Mais nous semblions très forts, en tête avec un pneu solide. Et Charles était très content du comportement de la voiture."
Ferrari
Sainz : Ferrari aura ’une chance de victoire’ à Las Vegas
Vasseur prédit une fin de saison totalement imprévisible pour le titre
Ferrari : Une ’journée difficile’ et un rythme ’pas aussi fort’ qu’espéré
Vasseur : Nous n’avons pas demandé à avoir Hamilton plus tôt
+ sur Ferrari