Felipe Massa se rendra-t-il au GP du Brésil ?
Le Brésilien peut s’y rendre mais sans endosser son rôle d’ambassadeur de la F1
Felipe Massa, ancien pilote de F1 originaire de Sao Paulo, ne devrait pas être présent "officiellement" au GP du Brésil ce week-end, bien qu’il soit ambassadeur de la Formule 1.
Le Brésilien admet avoir reçu une invitation par Stefano Domenicali (le PDG de la F1) à être présent pour son Grand Prix national mais sans représentation officielle pour le sport. Il ne lui en tout cas pas été demandé de ne pas venir. Massa n’a pas confirmé encore s’il se montrerait dans le paddock.
L’ancien pilote Ferrari est au milieu d’une action en justice contre la F1 et la FIA, citant les récents commentaires de l’ancien PDG du sport, Bernie Ecclestone, suggérant que des responsables clés étaient au courant du scandale du « crashgate » de 2008 avant que le champion du monde de cette année-là, Lewis Hamilton, ne soit couronné.
L’équipe juridique de Massa a accordé aux dirigeants actuels du sport plus de temps pour répondre à sa plainte en justice, et depuis que cette nouvelle saga a éclaté, il a accepté de ne pas assister aux courses.
L’affaire judiciaire de Massa implique une compensation financière potentielle pour avoir raté le championnat du monde 2008 - mais il cherche également à ravir la première couronne du septuple champion du monde, Hamilton.
Hamilton, cependant, a choisi de ne pas commenter la quête de Massa à Interlagos.
"Honnêtement, je n’y prête aucune attention," a-t-il insisté.
Mais il insiste sur le fait qu’il entretient désormais une relation très étroite avec le peuple brésilien, bien qu’il ait été initialement "l’ennemi public numéro 1" à la suite de l’incroyable finale de 2008.
Hamilton, qui est entré dans le paddock jeudi dans une tenue rendant hommage au grand Ayrton Senna, a déclaré : "C’est une culture tellement belle et la piste est emblématique. Ils ne construisent plus de circuits comme celui-ci."
A noter qu’aucun autre pilote de F1 interrogé n’a souhaité s’exprimer sur l’action menée en justice par Massa. Un mot d’ordre général imposant un "sans commentaire" a probablement été adressé par la F1 à ses différents acteurs.
F1 - FOM - Liberty Media
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