‘L’horloge tournait’ : la FIA revient sur la grosse trace d’huile laissée sur le Hungaroring

La meilleure solution possible a été adoptée selon Masi

Par Alexandre C.

10 août 2019 - 10:17
‘L'horloge tournait' : la (…)

Sur la piste du Hungaroring, lors du dernier Grand Prix, les spectateurs n’auront pas manqué de remarquer une épaisse traînée blanche, qui fut l’héritage laissé par une grosse trace d’huile, issue de la voiture de Ralph Boschung en Formule 2.

La trace avait été laissée peu avant les EL3, qui avaient été finalement raccourcis de quelques minutes, le samedi matin, à Budapest ; les commissaires de piste avaient efficacement travaillé pour rendre la piste aussi sûre que possible, mais avaient parsemé une grande quantité de poussière sur le tracé, ce qui en a diminué quelque peu l’adhérence.

A la télévision, Michael Masi, le directeur de course de la FIA, était apparu déconcerté, voire agité, quand il a réalisé l’ampleur des dégâts… Selon lui, il a tout simplement fait preuve de zèle face à une situation imprévue.

« Il y avait probablement une trace d’huile, à l’entrée du virage, de la largeur d’une voiture, et ensuite de l’huile tout le long, sur le vibreur et sur tout cela. Ce n’était pas une petite trace, et c’est pourquoi j’avais un peu la bougeotte, je voulais avoir autant de ressources que possibles pour traiter ce problème. Je voulais m’assurer que le circuit avait une quantité suffisante de produit, de cette poudre blanche, et assez de réserves pour que nous soyons finalement satisfaits de l’état de la surface, » a-t-il expliqué lors de son debriefing avec les médias.

« Au bout du compte le nettoyage a été bien réalisé. Mais il y avait une trace significative d’huile entre la piste et le vibreur. Si je me suis agité, c’est surtout pour que tout se passe comme il le faut, en sachant que l’horloge tournait ! »

Michael Masi estime que la solution adoptée fut la meilleure possible et qu’en l’état actuel des choses, la F1 ne dispose pas de meilleur remède pour faire face à une telle situation.

« A l’heure actuelle, c’est une solution fantastique qui marche vraiment bien. C’est quelque chose utilisé tout autour du monde, depuis très longtemps. Pour le moment, je n’ai pas d’autre solution qui fonctionne. »

« Nous savions, dès les premiers tours, que la piste serait un peu poussiéreuse, comme cela se voyait à la TV ; mais après cela, ce que j’ai appris il y a déjà longtemps, c’est que la meilleure solution est de faire rouler les voitures sur cette portion, nous l’avons vu assez clairement. »

« Le tour de Lewis Hamilton [le samedi] était de deux secondes – voire davantage – plus rapide que celui du vendredi » conclut Masi, pour bien montrer que la poussière sur la piste n’a pas eu trop de conséquences sur les chronos effectués.

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