La F1 prend ’très au sérieux’ l’impact du conflit russo-ukrainien
Calendrier et zones de conflit, inflation et toujours le Covid-19
Ce n’est plus seulement la crise actuelle du Covid-19 qui met en danger le déroulement de la saison 2022 de Formule 1.
Tous les promoteurs de la course se sont réunis à Bahreïn la semaine dernière pour discuter de l’impact potentiel sur le sport du conflit russo-ukrainien, qui a déjà provoqué l’annulation de la course de Sotchi.
Le promoteur du Grand Prix de Formule 1 du Canada, François Dumontier, explique à La Presse Canadienne ce qui a été évoqué.
"La F1 prend cette situation-là très au sérieux. Évidemment, ils n’ont pas dévoilé tous leurs plans pour chacune des courses, mais une décision a déjà été prise avec la résiliation de l’entente avec le Grand Prix de Russie. Ils restent à l’affût des derniers développements, et je pense qu’ils vont ajuster le tir en début de saison, en fonction de la progression du conflit. Oui, certains pays sont plus près de cette zone de conflit, mais aucune décision formelle n’a encore été prise dans ce dossier."
Lorsqu’on lui demande si le contexte géopolitique mondial et la pandémie pourraient encourager Liberty Media à relocaliser plusieurs courses sur le territoire américain au cours des prochaines années, Dumontier répond : "c’est vrai et faux à la fois".
"Oui, Liberty Media a déclaré dès qu’elle a pris possession de la F1 en 2017 que sa priorité était de compter plus de courses en Amérique. Le Grand Prix des États-Unis à Austin, au Texas, était déjà là, comme le nôtre aussi, et cette année on ajoute Miami. Mais en même temps, le Qatar s’ajoutera au calendrier en 2023. Le championnat du monde de F1 doit demeurer un championnat du monde ; il doit y avoir des courses un peu partout sur la planète. Et la F1 ne fera pas exprès d’aller dans des zones de conflit armé. De plus si tout se déroule bien, il y aura pour la première fois 23 courses."
L’inflation galopante actuelle pourrait-elle avoir des répercussions sur la F1 et ses promoteurs ?
"Ça nous touche, oui et non. C’est-à-dire que nous disposons de contrats valides à long terme avec nos fournisseurs."
"Mais un autre problème est que l’on vit ce que beaucoup d’autres entreprises vivent : une pénurie de main-d’œuvre. C’est là qu’on observe un impact. Personnellement, j’ai été très chanceux, car mon équipe permanente est intacte, et j’ai retrouvé une bonne partie de mon équipe contractuelle. On observe un manque de main-d’œuvre surtout chez nos fournisseurs, par exemple pour monter des tentes. Nous sommes conscients de ces problèmes-là, et nous essayons de limiter les impacts que ça pourrait avoir sur notre organisation."
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