F1 2023 : Ferrari est prête au compromis, Alpine F1 reste neutre
La FIA et les équipes décideront mardi des changements ou non à apporter
Ferrari, Red Bull et Mercedes F1 mènent la danse avec la FIA concernant les règlements 2023 et la modification ou non à apporter au plancher pour l’année prochaine afin de lutter contre marsouinage.
Si Mercedes est alliée à la FIA pour faire passer un changement, contre Ferrari et Red Bull, d’autres équipes ont dû choisir leur camp avant le vote attendu le 2 août, juste après la Hongrie.
Pas de changement, des planchers relevés de 10 mm en guise de compromis, ou alors 25 mm comme le veulent Mercedes, la FIA, McLaren et Aston Martin ?
Franz Tost, patron d’AlphaTauri, vote comme Red Bull évidemment, qui a proposé un compromis à 10 mm.
"Pour moi ces changements n’ont rien à voir avec une question de sécurité des pilotes, c’est juste une question de politique."
Ferrari est alliée à Red Bull sur ce vote comme l’indique Laurent Mekies, le directeur sportif.
"Dès le début, nous avons discuté de ce que nous estimions être quelque chose d’important pour des raisons de sécurité et quelque chose qui ne l’était pas pour des raisons de sécurité. Je pense que dans ce cas, cela n’a rien à voir avec l’ampleur des mesures que nous devrions imposer pour des raisons de sécurité. S’il y a une discussion à avoir, un compromis à trouver, allons-y. Il y a une gouvernance qui est en place pour le faire."
"Nous sommes très en retard pour changer les F1 de l’année prochaine. La plupart d’entre nous sommes déjà dans les phases finales de nos programmes. Le marsouinage n’est pratiquement plus un problème depuis un certain nombre de courses, il est donc plutôt gênant d’imposer un changement de conception maintenant."
Mike Krack (Aston Martin F1) et Andreas Seidl (McLaren) sont plutôt du côté de Mercedes F1 mais eux aussi souhaitent au moins une réponse claire rapidement.
"Je ne pense pas qu’il y aura une bataille juridique entre les parties comme certains le craignent. La FIA a le droit d’imposer des choses au nom de la sécurité mais elle écoute aussi les équipes. Nous trouverons la solution, comme nous l’avons fait pour beaucoup de choses ces derniers temps. Comme cela a été dit, il est très tard, il faut une décision et ensuite nous devrons vraiment passer à autre chose," estime le premier.
Le second n’a "rien à ajouter. Il est clair que le timing est critique. Mais je suis sûr que nous trouverons une solution dans les prochains jours."
Il reste la position, a priori neutre, d’Alpine F1. Où se situe l’équipe française ? C’est Alan Permane, le directeur sportif, qui a été chargé de répondre.
"Notre position, c’est que c’est à la FIA de décider. Notre équipe préférerait ne pas avoir de changements techniques du tout. Et j’ai entendu des histoires à propos de plaintes ou de justice. C’est peu probable. Nous aimerions que le règlement reste tel quel mais il semble qu’il y aura quand même une modification, au moins minime."
"Nous pouvons contrôler notre voiture, nous sommes très heureux de pouvoir l’utiliser en toute sécurité, et je suis sûr que nos pilotes nous soutiennent. Le marsouinage, de haut en bas dans la voie des stands, semble avoir largement disparu maintenant."
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