Éric Boullier détaille le plan de mobilité du GP de France de F1

Les problèmes de trafic ont été "totalement éradiqués"

Par Emmanuel Touzot

28 janvier 2020 - 15:29
Éric Boullier détaille le plan de (...)

L’édition 2018 du Grand Prix de France reste marquée par un fiasco organisationnel sur le plan de la mobilité, avec des heures d’embouteillages aux abords du circuit (photo) et des spectateurs n’ayant notamment pas réussi à assister à la première journée.

Lors de l’annonce de la nomination d’Éric Boullier au poste de directeur du Grand Prix, un plan de mobilité évolué a été présenté. Il reprend les bases de celui de 2019, qui avait déjà bien mieux fonctionné, et ajoute notamment des navettes et des possibilités de covoiturage.

"Nous avions des problèmes de mobilité durant la première édition, mais qui ont été résolus, ils ont été totalement éradiqués" confirme le nouveau directeur de l’événement. "Les organisateurs avaient rencontré des problèmes spécifiques en 2018."

"Lors de cette première année, tous les problèmes principaux étaient le vendredi, car le samedi et le dimanche, tout le monde était arrivé sur le circuit plus ou moins à l’heure, même s’il y avait une attente de quelques heures."

"Mais le samedi et le dimanche, il n’y avait pas du tout de problème. Je ne dis pas qu’il n’y avait pas de trafic, mais pas de problèmes. Les difficultés étaient le vendredi et le dimanche soir, quand tout le monde a voulu partir en même temps. personne n’a manqué la course."

Mais l’édition 2020 s’annonce bien meilleure sur le plan des mobilités, avec pour objectif de retrouver autant de spectateurs qu’en 2018 : "La première année avait été ratée sur le plan de la gestion. Avec les plans que nous avons appliqués l’an dernier, même s’il y avait moins de spectateurs, il n’y a pas eu de problème de trafic."

"Nous avons un transfert garanti entre les parkings et la piste de 45 minutes pour le plus long, et moins pour les autres, car nous utilisons des voies spéciales pour les bus. En faisant cela, nous réduisons massivement le nombre de voitures qui circulent."

"Nous avons aussi des parkings gratuits, la gestion des espaces pour se garer est complètement différente. Et pour être honnête, l’an dernier, il n’y avait pas du tout de trafic."

"Nous n’avions clairement pas assez de spectateurs, mais si nous augmentons le nombre de personnes cette année ou pour les prochaines éditions, le trafic ne sera plus un problème, tant que les gens n’essaient pas de venir tous en même temps [en voiture], mais utilisent les différentes options."

Et pour les personnes voulant justement venir sans voitures, Eric Boullier confirme que des solutions sont mises en place : "Nous avons développé beaucoup de transferts en bus cette année, depuis différentes villes comme Toulon, Marseille, Nice, mais aussi Barcelone, Milan, Genève et Amsterdam."

"Nous avons également des trains dédiés à l’événement depuis Paris, Lyon et Aix-en-Provence, avec un transfert en bus jusqu’au circuit. Ce sera vraiment abordable, et ce seront de bonnes options si vous ne voulez pas prendre votre voiture et profiter de l’événement sans problèmes de trafic."

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