En pleine crise, l’embauche d’Alonso chez Renault F1 pose question
Un mauvais signe qui pourrait être donné ?
Fernando Alonso est un des pilotes qui pourrait rejoindre Renault F1 en 2021, aux côtés d’Esteban Ocon.
C’est ce qu’a confirmé Cyril Abiteboul ce week-end, le directeur de l’équipe ajoutant toutefois que ce n’est évidemment pas la seule option pour le team d’Enstone.
Mais cette option pourrait être aussi belle d’un côté que dangereuse du point de vue de la communication interne, à l’heure où 15.000 emplois vont être supprimés dans le monde dans le groupe Renault et des usines fermées.
"Si vous licenciez des gens et que vous dépensez beaucoup d’argent pour Alonso, vous risquez de provoquer une révolution. Les syndicats peuvent demander pourquoi l’entreprise licencie des travailleurs," note le team manager de Ferrari entre 1989 et 1992, Marco Andrea Zecchi, au journal L’Equipe.
"Mais si pendant la réunion de la direction, Renault présente son plan d’économie en insistant sur la volonté du groupe de relancer et promouvoir la marque, de produire des modèles électriques et le besoin d’avoir un nouvel ambassadeur en la personne d’Alonso, ce sera peut-être plus facile à faire accepter."
Une chose semble certaine : il ne sera pas question pour Renault d’aligner des dizaines de millions d’euros pour Alonso comme elle a pu le faire pour Daniel Ricciardo. L’Espagnol et l’équipe française devront certainement trouver un juste milieu, autant pour le conseil d’administration que pour les syndicats qui ne manqueront pas de questionner l’investissement en F1, comme à chaque crise du passé chez Renault.
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