En 1998, Schumacher était en ‘négociation secrète’ pour rejoindre Hakkinen chez McLaren F1
Un duo légendaire…
En 1997, Michael Schumacher sortait d’une fin de saison extrêmement difficile avec Ferrari : il avait perdu le titre à la dernière course sur un geste anti-sportif, en poussant Jacques Villeneuve hors de la piste à Jerez. Sous le feu des critiques, le Kaiser voyait même son baquet être menacé chez Ferrari, comme Jean Todt le confiait récemment.
Une porte de sortie pour Michael Schumacher aurait été alors… McLaren. L’Allemand aurait alors fait équipe avec un certain Mika Hakkinen. Le fameux duel serait alors devenu un duo légendaire…
C’est Norbert Haug, l’ancien boss de Mercedes Motorsport, qui a confié ce « plan secret » au podcast "Beyond the Grid". On imagine ce qu’une paire Schumacher-Hakkinen aurait donné dans la meilleure monoplace de l’année 1998…
« Je connaissais Michael depuis qu’il était pilote de Formule 3, lorsque j’étais journaliste, et il est venu chez Mercedes avant que je n’y sois - il y était déjà en tant que junior. »
« Nous étions de féroces concurrents, mais sur la piste de course et dans le paddock, nous avons toujours eu une bonne relation. »
« J’ai dit en plaisantant que nous devions courir ensemble un jour. Il y a eu quelques négociations secrètes en 1998, mais ça n’a jamais abouti. »
« En théorie, ça aurait pu se faire, mais ça ne s’est pas fait - c’est comme ça. Ce n’était pas quelque chose de complètement impossible parce que nous [McLaren] étions vraiment bons en 1998, avec la voiture d’Adrian Newey, donc c’était intéressant pour n’importe quel pilote. »
« Michael aurait pu gagner un championnat plus tôt, il aurait pu gagner en 1999 sans son accident, nous aurions pu gagner en 2000 sans un abandon de notre côté. »
« C’était une grande période et c’était une lutte très intense, la meilleure description étant la course de 2000 à Spa » avec le fameux dépassement de Mika Hakkinen…
L’histoire veut que Michael Schumacher aura bien conduit pour la firme à l’étoile, mais seulement douze années plus tard, avec l’équipe Mercedes construite sur les fondations de Brawn GP.
Il retrouva alors Haug, qui était le premier fan du Kaiser - et pas seulement pour ses qualités de pilote pur.
« C’est aussi un grand manager. C’est un type vraiment, vraiment spécial. »
« Il s’amuse aussi, il travaille dur, il s’occupe des autres, il connaît les noms des mécaniciens et des enfants des mécaniciens, et ainsi de suite - vous connaissez toutes ces histoires. C’est la vérité. »
« Je l’estime très haut, j’ai de très bons souvenirs avec lui. »
McLaren F1
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