Ecclestone n’imagine pas la F1 sans Ferrari
Il verrait bien Briatore à la tête de la Scuderia
Pendant ses 40 années à la tête de la F1, Bernie Ecclestone a lutté contre le départ de Ferrari, qui menaçait régulièrement de quitter la discipline si certaines choses n’allaient pas dans le bon sens. Le Britannique n’imagine pas une F1 sans la Scuderia.
"Je ne pourrais jamais imaginer la Formule 1 sans Ferrari" explique Ecclestone à la publication italienne Il Giornale. "La Formule 1 est Ferrari, et Ferrari est la Formule 1. Cela pourrait arriver, mais je ne peux pas l’imaginer."
Il tempère aussi ses propos un peu rudes envers Mattia Binotto : "Je n’ai pas mal parlé de lui. J’ai dit que c’est un super ingénieur et qu’il sait tout sur Ferrari. Mais c’est différent d’être ingénieur et directeur d’équipe. Un manager doit être impitoyable pour atteindre ses objectifs et je pense qu’il est très sensible."
Le manager que l’ancien grand argentier de la F1 verrait à la tête de la Scuderia n’est autre que Flavio Briatore : "J’ai toujours pensé qu’il serait la bonne personne. Si Flavio voit quelqu’un de bon dans une autre équipe, il le prend. Je ne sais pas si Binotto ferait pareil, et laisserait un de ses employés à la maison."
Interrogé sur le plafond budgétaire, il regrette la mise en place de cette mesure, même s’il la comprend : "Les chiffres qu’une équipe moyenne dépense sont totalement fous. Mais il y a toujours eu des équipes riches et des équipes sans argent en F1."
"Je me rappelle quand je dirigeais Brabham, nous n’étions pas une équipe riche alors que Ferrari avait trois ou quatre fois plus que nous ou Lotus. Lotus et nous avons gagné des championnats, nous pouvions tous gagner, mais c’est différent aujourd’hui."
Celui qui a connu les plus grands lors de son règne sur la F1 est parti au milieu de la domination de Mercedes et Lewis Hamilton, et ne cache pas son admiration pour le Britannique : "Très, très, très talentueux. Avec une équipe très, très, très forte derrière lui. Mais si on nomme un top 5 des meilleurs pilotes de l’Histoie, il faut y mettre Lewis."
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