Du fond de grille aux podiums : Norris s’adapte à la ‘nouvelle réalité’ de McLaren F1
Il ne veut pas se montrer ‘surexcité’ mais…
En début d’année, McLaren peinait pour ne pas être une des équipes les plus lentes sur la grille. Mais les évolutions arrivées à partir de l’Autriche ont changé la donne : la MCL60 est en lice pour être la 2e meilleure voiture du plateau désormais !
Résigné à espérer des points au maximum en début de saison, Lando Norris peut maintenant viser les tops 5 ou 3 avec McLaren. C’est une nouvelle donne à laquelle il faut s’habituer, en prenant peut-être moins de risque de course – mais avec un surcroît de motivation.
Il s’agit bien d’une « nouvelle réalité » à laquelle le pilote McLaren s’adapte, comme il l’a confié en marge des essais libres à Zandvoort.
« La plupart du temps, lorsque nous avons eu l’occasion de nous signer un résultat, nous avons pu le faire. »
« Il s’agit simplement de s’adapter à la nouvelle réalité, ce que nous avons bien réussi à faire en tant qu’équipe. Il est facile d’être un peu surexcité maintenant que nous nous battons pour les podiums tout d’un coup, alors que nous ne l’avons pas fait pendant longtemps, et certainement pas lors de courses consécutives. »
« C’est plutôt à la moitié de la course qu’on peut se dire "Oh mon Dieu, nous allons monter sur le podium ici’. [Mais maintenant], on peut commencer de la 2e place et viser un podium. »
« C’est une histoire très différente. Mais nous l’avons très bien gérée. Les mécaniciens, les ingénieurs, tout le monde. Je pense que tout le monde s’est bien adapté à cette situation. »
Cependant, le dernier Grand Prix à Spa a été plus difficile pour Lando Norris (pas tellement pour Oscar Piastri). Sera-ce l’exception qui confirme la règle ?
« Je sais que mon week-end à Spa n’a pas été à la hauteur de ce qu’il aurait dû être. J’ai endommagé la voiture lors des premières qualifications et j’ai commis une erreur lors de mon deuxième tour. Et cela m’a fait paraître bien pire que ce que j’étais. »
« Nous n’avions tout simplement pas de voiture adaptée à la course, plutôt pour les qualifications. Mais même la voiture pour la course n’était pas mauvaise quand nous courions sans air sale. »
« Ce n’était tout simplement pas une voiture avec laquelle on pouvait vraiment courir, je crois que c’est la façon de le dire. Je me faisais doubler à chaque tour parce que nous étions très lents dans les lignes droites. »
« Mais quand j’étais à l’air propre pur sur les tendres, le rythme était suffisamment bon. Évidemment, Oscar était à un centième de la pole position [qualifications sprint]. Nous nous sommes tout de même battus pour obtenir de bonnes positions et nous avons réalisé une bonne qualification. »
À Zandvoort dès ce week-end, McLaren devrait renouer avec sa forme de Silverstone, du Hungaroring ou du Red Bull Ring, à entendre Lando Norris.
« Ce circuit est un peu plus en ligne avec Budapest, donc je dirais qu’il n’y a pas de raison que nous ne puissions pas retrouver notre niveau d’avant Spa. »
« Et Spa était un peu une aberration en termes d’efficacité de la voiture et d’autres choses de ce genre, on a tout simplement manqué le coche. »
« Parce que beaucoup de temps et d’efforts ont été consacrés à rendre la voiture performante sur 90 % des circuits plutôt que sur les 10 % restants, ce qui inclut Spa et peut-être un peu Monza, ce qui, je pense, est parfaitement valable et excusable. »
« Le fait est que tout le monde est très, très proche en qualification. Même la dernière place n’est pas si loin. À Budapest, quatre dixièmes ou deux dixièmes ou quelque chose du genre séparaient beaucoup de voitures. »
« Tout le monde se rapproche en qualification, avec des pneus neufs qui font que tout le monde a l’air compétitif. La question est de savoir ce que l’on peut faire en course, ce qui est beaucoup plus important. C’est là, en course, que Red Bull joue dans une autre ligue. »
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