Domenicali voit beaucoup d’avantages dans les qualifications sprint en F1
Cependant ce format ne sera pas généralisé sur toutes les courses
Stefano Domenicali semble convaincu que l’idée des qualifications sprint en Formule 1 sera un succès.
Le PDG de la F1 a soutenu activement trois tests de courses courtes de 100 kilomètres cette année, à Silverstone, Monza et Interlagos, pour définir la grille de départ le dimanche. Certaines inconnues sont toutefois encore là : des points seront-ils marqués par les trois premiers ? La course aura-t-elle lieu le samedi matin ou le samedi après-midi finalement ?
"Lorsque nous avons annoncé publiquement que nous voulions essayer une qualification sprint comme celle-ci, les organisateurs éligibles pour le test ont immédiatement reçu beaucoup plus de demandes de billets. Et les diffuseurs TV étaient ravis. Ce format apporte de nombreux avantages," explique Domenicali à Auto Motor und Sport.
"Moins il y a de temps pour les séances d’essais libres, plus il y a d’action sur la piste. Personne n’attend plus de meilleures conditions dans le garage. Cela a déjà été démontré à Bahreïn avec la réduction de 90 à 60 minutes des Libres le vendredi."
"Avec les essais libres et les qualifications, l’organisateur peut vendre un meilleur vendredi aux fans. Avec les deuxièmes essais libres comme préparation de la course et les qualifications sprint dans l’après-midi (et non plus le matin ?), un meilleur samedi. C’est une plate-forme supplémentaire pour les médias et pour les sponsors. Et tout devient un peu plus imprévisible, ce qui rend la course à venir plus intéressante."
"Si nous ne l’essayons pas, nous ne saurons jamais si c’est un atout ou non. Combien de fois avons-nous changé le format de qualification dans le passé ? Toujours avec l’intention de faire mieux et d’arriver là où nous en sommes aujourd’hui."
Malgré la confirmation que les grilles inversées ne verront jamais le jour en Formule 1 (pour le moment en tout cas), des inquiétudes subsistent quant au format - y compris la confusion potentielle sur la façon dont les statistiques de la pole position seront calculées en utilisant une forme différente de qualification, ainsi que sur le nombre de qualifications sprint qui seront utilisées tout au long d’une saison à partir de 2022 si le test fonctionne.
Domenicali a tenté d’apaiser ces inquiétudes
"C’est très simple : pour les statistiques, le pilote qui remporte la course de qualification le samedi obtient la pole position. Et il n’y a qu’un seul vainqueur qui est couronné dimanche. Nous ne voulons pas faire ce format à chaque Grand Prix à l’avenir. Ce sera un Grand Chelem pour des événements sélectionnés."
"Nous devons discuter du nombre de qualifications sprint, ce sera dans une prochaine étape. Voyons déjà si cela fonctionne !"
Alors que les équipes se plaignent que ces mini-courses leur coûteront plus d’argent pour rouler plutôt que de participer à des qualifications standard, un financement supplémentaire a été débloqué.
"La différence entre faire une qualification seul sur piste ou en course n’est pas si grande. La distance est à peu près la même. Comme je l’ai dit, si nous demandons une compensation pour tout ce que nous voulons essayer de nouveau, nous n’y arriverons jamais."
"Nous discutons actuellement de l’impact sur les coûts. Mais pour être honnête, les plaintes provenaient principalement des grandes équipes. J’espère que nous pourrons trouver une solution finale à Imola. Les autres détails du format sont plus ou moins finalisés."
F1 - FOM - Liberty Media
L’Europe ne voit pas d’infraction de la F1 au sujet d’Andretti
Pourquoi la F1 a craint un flop de ’Drive to Survive’ en Saison 1
Le futur PDG de la F1 n’exclut pas une vente à l’avenir
Hamilton a ’coûté de l’argent’ au film sur la F1 mais l’a ’aidé’
+ sur F1 - FOM - Liberty Media