Domenicali prêt à soutenir le Rwanda pour une course en F1
"Il faut que ce soit un événement où tout l’écosystème est prêt"
C’était la surprise de cette remise de prix de la FIA en 2024 au Rwanda, à Kigali : le pays se porte officiellement candidat à l’arrivée d’un Grand Prix, ce qui permettrait le retour de la F1 en Afrique après plus de 30 ans d’absence déjà (Kyalami 1993).
Sous la direction du président Paul Kagame, le pays africain a annoncé officiellement son intérêt à accueillir un événement. Kagame, s’est dit « heureux d’annoncer officiellement » une candidature pour un Grand Prix.
"Nous voulons devenir le Singapour de l’Afrique. Un grand merci à Stefano Domenicali et à toute l’équipe de la F1, pour les bons progrès réalisés dans nos discussions jusqu’à présent."
Sans rien promettre, le PDG de la FOM (Formula One Management), Domenicali, a souligné qu’il travaillerait avec les promoteurs locaux pour rendre l’événement possible. En effet, la marche est haute pour que "tout l’écosystème soit prêt" selon lui.
"Je dirais que grâce à la vision du président Kagame, il y a une grande volonté pour que le pays accueille la F1".
"Mais plus qu’une course, il faut que ce soit un événement où tout l’écosystème est prêt pour ce que nous proposons. Nous travaillons donc en étroite collaboration pour essayer d’accélérer autant que possible ce qui doit être fait."
"Je peux vous garantir que de notre côté, nous aidons vraiment les promoteurs, et si la course voulue ici peut finalement réaliser tout ce qui est demandé, alors nous aurons des mois vraiment passionnants devant nous, car bientôt nous espérons pouvoir annoncer plus que cela."
Selon Domenicali, il est important d’avoir un Grand Prix sur le seul continent qui n’accueille pas d’événement au calendrier actuel de la F1.
"Je ne me souviens pas des chiffres mais l’audience augmente en Afrique elle représente plus ou moins 8 à 10% de l’audience globale. Tout le sport automobile évolue également."
Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, est du même avis : "Je pense que le Rwanda mérite mieux. L’Afrique mérite mieux."
"Et regardez le Rwanda aujourd’hui - sûr, agréable et hospitalier," a-t-il ajouté, suite aux inquiétudes concernant la sécurité dans le pays et l’épidémie du virus de Marburg.
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