Domenicali ’n’exclut pas’ que la F1 cumule Madrid et Barcelone

L’Espagne est "un marché très important" aujourd’hui

Par Emmanuel Touzot

23 janvier 2024 - 12:04
Domenicali 'n'exclut (...)

La F1 a annoncé qu’elle se rendrait à Madrid à partir de 2026, pour un nouveau Grand Prix. Un long contrat dont se félicite le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, qui y voit un regain d’intérêt pour sa discipline, et une manière de pérenniser sa présence en Europe.

"C’est une excellente nouvelle pour la Formule 1, car cela montre une fois de plus qu’il y a un fort appétit pour notre sport dans le monde entier" a déclaré Domenicali. "Cela prouve qu’à un moment où l’Europe est perçue comme un endroit qui n’est pas prêt à investir dans notre sport, Madrid et d’autres montrent que c’est le cas."

"Ils ont présenté un projet fascinant, qui sera construit dans les deux prochaines années et qui tient compte des supporters et de leur expérience globale, du voyage à l’événement. La proposition que nous avons reçue du promoteur était excellente. Depuis le premier jour, nous avons eu une discussion ouverte sur cet événement."

Comme de nombreux contrats modernes de circuits, Madrid a signé pour une durée de dix ans, entre 2026 et 2035, et Domenicali est très heureux de voir des contrats à long terme en F1 : "Je suis très heureux que cet accord nous mène jusqu’en 2035 - c’est une longue période."

"C’est l’objectif de la F1, avec des promoteurs nouveaux ou plus établis. Cela permet à toutes les parties concernées de planifier l’avenir et d’investir dans l’avenir, car c’est une garantie pour le promoteur, pour nos partenaires, pour nos équipes et pour notre sport."

"Il donne à chacun une visibilité à long terme. Si vous regardez le passé, les renouvellements étaient de deux ans, trois ans ou cinq ans maximum. Aujourd’hui, tous nos nouveaux contrats vont dans le sens d’une très longue durée. Et s’ils sont courts, c’est qu’il y a une raison."

La F1 ne doit pas se "reposer sur ses lauriers"

Alors que la question se pose de savoir ce que cela signifie pour l’avenir du Grand Prix à Barcelone, Domenicali se montre positif : "Pour éviter tout doute et pour clarifier les choses, le fait que nous soyons à Madrid n’exclut pas le fait que nous puissions rester à Barcelone à l’avenir."

"En ce qui concerne l’avenir, des discussions sont en cours pour voir si nous pouvons vraiment étendre notre collaboration avec Barcelone, avec qui nous avons une très bonne relation, pour l’avenir."

L’Italien veut toutefois que le sport reste prudent face à son propre succès : "L’Espagne est un marché qui, il y a quelques années, n’était pas au centre de nos préoccupations. Aujourd’hui, il est très important. Nous avons signé un nouvel accord avec le diffuseur espagnol DAZN au moins jusqu’à la fin de l’année 2026."

"C’est un beau problème que d’avoir plusieurs villes, dont certaines dans le même pays, qui veulent accueillir un Grand Prix. Cela montre la valeur de notre proposition. Mais nous devons rester concentrés sur la raison de notre succès et veiller à ne pas nous reposer sur nos lauriers."

Enfin, Domenicali aborde l’aspect environnemental, et explique que Madrid et la F1 ont la même vision des choses, notamment en matière d’accessibilité pour les spectateurs, afin de privilégier les mobilités douces.

"La Formule 1 s’est pleinement engagée à atteindre l’objectif "Net Zero Carbon" d’ici 2030. L’IFEMA Madrid partage notre vision et notre ambition de faire du Grand Prix d’Espagne à Madrid l’un des événements de F1 les plus accessibles et les plus durables du calendrier."

"Le nouveau site sera très bien relié à la ville par le train, le métro et le bus. Il est situé à seulement 16 km du centre-ville et l’objectif du promoteur est d’amener la grande majorité des fans de la ville au circuit par le biais des transports publics."

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