Domenicali n’est ’pas du tout ennuyé’ par les critiques de Verstappen sur la F1
"Nous devons assumer la responsabilité d’avoir une vue d’ensemble"
La Formule 1 aime avoir ses héros mais lorsqu’ils dominent le sport, ce n’est pas forcément bon pour le business.
Comment la FOM, dirigée par Stefano Domenicali, voit-elle donc l’actuelle grande forme de Max Verstappen ? Comment l’Italien le compare-t-il à d’autres grands pilotes en F1 ? Le Néerlandais est devenu le pilote Red Bull le plus victorieux avec l’équipe autrichienne 40 victoires) devant Sebastian Vettel.
"Je dirais que les chiffres parlent d’eux-mêmes. Je n’aime pas comparer des pilotes de générations différentes parce que les choses sont différentes, mais en termes de pilotage, d’approche des courses, c’est impressionnant. Bien sûr, il a une voiture incroyable qui met en avant sa valeur, mais il est certain qu’il est l’un des meilleurs pilotes de tous les temps. Il n’y a pas de doute."
Est-ce que Verstappen est un pilote difficile à gérer parce qu’il est heureux de dire ce qu’il pense et que son esprit n’est pas toujours positif à propos de la F1 ? Notamment lorsqu’il critique l’extension du calendrier ou la multiplication des Sprints. Cela embête-t-il Domenicali ?
"Non, honnêtement, je ne suis pas du tout ennuyé car ce serait une erreur de chercher à éteindre la personnalité d’un pilote."
"Vous pouvez avoir des opinions différentes, mais en fin de compte, nous devons assumer la responsabilité d’avoir une vue d’ensemble. Vous devez considérer que chacun de nous a un rôle plus important à jouer et la croissance du sport, la croissance de cette entreprise, est parfois liée à cette vision."
"Notre sport est le leader sur la façon dont nous engageons nos héros qui sont les 20 pilotes du sport. Aucune autre plateforme ne s’engage avec les fans, ou avec les sponsors, ou avec les médias, ou avec tout le monde, en étant si proches de la course. C’est une grande reconnaissance de la façon dont chacun est impliqué dans la croissance du sport."
"Je ne suis pas ennuyé car j’ai une très bonne relation avec Max. Nous parlons et je ne m’immiscerais jamais dans le choix qu’il fera pour son avenir. Mais s’il y a quelque chose que je dois décider pour le bien du sport et que Max n’aime pas, j’essaierai de lui expliquer. S’il n’est pas d’accord, ce n’est pas grave. Cela fait partie du jeu."
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