Domenicali avertit les GP traditionnels : il faut se mettre au niveau
Au niveau des nouveaux promoteurs qui impressionnent…
Y aura-t-il 30 Grands Prix à l’avenir ? Quoi qu’il en soit, l’hypothèse lancée en l’air par Stefano Domenicali a prouvé une chose, la popularité et l’intérêt retrouvés du sport, pour attirer nombre de promoteurs dans le monde entier.
En Asie, en Afrique, en Amérique, en Europe, partout, on se bouscule au portillon de la FOM et chaque pays veut son Grand Prix, voire ses Grands Prix…
« La demande des fans pour avoir plus de contenu et d’expérience est énorme, la demande des sponsors, la demande des promoteurs aussi - vous pouvez continuer ainsi » a confirmé Stefano Domenicali, un patron heureux, pour le site officiel de la F1.
L’avenir de la F1 passe par l’extension à de nouveaux marchés, en Afrique, Asie ou en Amérique. Au risque de sacrifier le Vieux continent ? Il se dit depuis plusieurs heures que le GP de Monaco est en danger. Stefano Domenicali peut-il rassurer les fans notamment des circuits traditionnels ?
« On peut dire que la même pression s’exerce sur les circuits. Nous avons de nombreux sites qui ont joué un rôle clé dans l’illustre histoire de ce sport, mais ils doivent répondre à nos besoins actuels et modernes, surtout quand on voit ce que certains des nouveaux promoteurs font avec leurs événements. Sans parler de l’énorme intérêt que nous portons à d’autres destinations. »
En plus de Monaco, les circuits traditionnels comme Monza, Spa, Silverstone ou le Paul Ricard, de plus en plus menacés, apprécieront…
L’intérêt pour attirer de nouveaux promoteurs rejoint l’intérêt de nouvelles équipes pour arriver en F1 : on parle d’Andretti, de Volkswagen, il y en aurait encore d’autres...
« Il y a aussi la demande de nouveaux constructeurs, car nous nous tournons vers l’avenir et la prochaine génération de moteurs hybrides, ainsi que notre carburant 100% durable. Nous vivons un grand moment en tant que sport, mais je suis convaincu que nous avons les atouts et les outils pour aller encore plus loin. »
Sur Ecclestone : un respect qui n’est pas révérence
La F1 est-elle alors au pinacle ? Comment éviter l’autosatisfaction tout en reconnaissant les grands progrès effectués depuis l’arrivée de Liberty Media ? Stefano Domenicali est face à un dilemme.
« Je sais qu’il y a toujours moyen d’évoluer et de s’améliorer. Regardez l’année dernière : nous avons eu une incroyable bataille pour le titre qui s’est terminée sur le fil, et les gens se demandent pourquoi nous devons changer les voitures. Mais le nouveau règlement a été conçu pour créer des courses encore meilleures et plus serrées, et si cela se produit, les gens ne s’inquiéteront pas des vieilles voitures, ils se tourneront vers l’avenir. »
Comment in fine Stefano Domenicali pourrait-il définir sa vision de la F1 ? En quoi est-elle différente de la gestion de l’ère Bernie Ecclestone ?
« J’ai toujours été qui je suis et je ne changerai pas. J’aborde le travail à ma façon. Il s’agit de trouver un équilibre. Bernie a construit le sport et cela doit être respecté, mais nous pouvons aussi essayer de nouvelles choses et approches. »
« Nous avons introduit de nombreux moyens d’attirer et d’engager de nouveaux fans, avec Drive To Survive et de nouveaux formats comme le F1 Sprint, mais nous ne devons pas oublier les fans qui nous suivent depuis toujours. Si ces nouveaux éléments sont agréables pour eux aussi, nous devons nous assurer que nous avons d’autres moyens de répondre à leurs besoins, comme F1 TV. »
« Mais l’essentiel est de trouver le bon équilibre entre le sport et le divertissement, et si nous cherchons toujours de nouvelles façons de rendre le sport attrayant pour les fans, il ne faut pas perdre ce qui fait de ce sport l’un des plus passionnants au monde. »
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