Djeddah a ’confirmé’ les performances d’Aston Martin F1

Après un Grand Prix de Bahreïn très réussi, Aston Martin F1 se posait la question du véritable potentiel de sa monoplace. Mike Krack, le directeur de l’équipe, admet que les performances vues à Djeddah ont confirmé le niveau de l’AMR23.

"Je pense que ce week-end l’a confirmé" a déclaré Krack. "Je pense qu’il faut être prudent avec de telles conclusions. Nous disposons de deux échantillons de données, provenant de deux circuits complètement différents. Et sur ces deux circuits, nous étions compétitifs, mais il y en a d’autres."

"Nous ne devons pas non plus sous-estimer la situation, car c’est relatif. Il se peut également que l’un des concurrents ait eu des problèmes dont nous ne sommes pas conscients, ce qui pourrait modifier l’ordre des choses. Je pense donc qu’il faut attendre et voir. Vous me poserez à nouveau la question à la fin de la saison !"

L’équipe ne voulait pas trop y croire après les bonnes performances de Bahreïn, et jouait la prudence en arrivant en Arabie saoudite : "Nous étions prudents dans nos attentes, disons-le comme ça."

"La deuxième chose, c’est la performance en ligne droite. En gros, les deux éléments pour lesquels nous pensions ne pas être les meilleurs à Bahreïn sont ceux qui sont positifs ici. Cela nous a incités à la prudence."

Pas de quoi rattraper Red Bull actuellement

Krack reste toutefois prudent sur la possibilité d’aller se mesurer à Red Bull. Le directeur est convaincu de pouvoir réduire l’écart, mais il ne croit pas avoir les moyens et les capacités de l’équipe championne du monde en titre.

"C’est une bonne question de savoir s’ils peuvent être rattrapés. La course au développement est en cours, et nous nous battons ici avec des gens qui ont une puissance de feu différente de la nôtre, en termes de personnel, d’infrastructure et d’utilisation."

"Je pense donc que nous devons faire attention à ne pas faire trop de prédictions à cet égard. Parviendrons-nous à maintenir cet écart ou à le combler ? Nous allons travailler dur. Nous avons vu l’année dernière que nous pouvions réduire un peu l’écart avec les voitures qui nous précèdent."

Interrogé sur le fait de savoir si l’équipe regardait davantage ses rivaux derrière que la référence devant elle, le Luxembourgeois révèle qu’Aston Martin se concentre surtout sur ses propres performances.

"La référence est toujours la voiture la plus rapide. C’est une chose, et l’autre chose, c’est qu’en termes d’identification des faiblesses et des domaines d’amélioration, vous regardez votre propre voiture, et ensuite vous devez voir le week-end comment cela se passe."

"Mais cela n’a pas de sens de se dire ’nous avons tel pourcentage sur eux, nous avons tel pourcentage sur eux’. Cela ne change rien à ce que vous faites, vous essayez d’améliorer votre voiture là où elle est faible, et vous partez de là."