Des équipes de F1 ont proposé un test payant à Da Costa au Portugal
Une opportunité commerciale et marketing refusée
Pour le retour de la F1 au Portugal après 24 ans d’absence, à Portimao en octobre dernier, un petit coup médiatique et symbolique avait été tenté… faire rouler le champion portugais de la Formule E, Antonio Felix Da Costa, dans une F1, en EL1, le vendredi matin.
Selon le récit de l’ex-pilote de la filière Red Bull, ce sont plusieurs équipes qui auraient été directement à l’origine de cet essai « patriotique », qui n’a finalement pu se tenir.
Da Costa et son agent Tiago Monteiro (l’ancien pilote de F1, dernier Portugais à avoir roulé en F1, depuis le Grand Prix du Brésil 2006 dans une Skyper) n’avaient donc pas imaginé rouler dans une F1 à Portimao jusqu’à ce que…
« Cela n’avait rien à voir avec moi directement et ce qui s’est passé là-bas, c’est que les gars de la piste voulaient, je crois, convaincre le gouvernement de vendre quelques billets supplémentaires... »
« C’était les promoteurs de la course, ils sont allés parler aux équipes en leur demandant s’ils pouvaient me faire monter dans une des voitures pour les EL1. »
« Je l’ai lu aux infos et j’ai appelé Tiago, mon manager, pour lui dire : "Mec, c’est quoi ça ? Est-ce que tu parles à quelqu’un ? Ou quelqu’un t’a appelé ? Et il m’a dit : Je n’ai aucune idée de ce que c’est non plus. »
Mais visiblement, il y avait aussi du business dans l’air...
« Nous avons ensuite été approchés par quelques équipes, et ils voulaient tous de l’argent pour que je sois dans la voiture. J’ai tout de suite dit que ces conditions ne m’intéressaient pas, et ce sont les promoteurs qui ont en quelque sorte essayé de me mettre dans la voiture. »
« Peut-être que le gouvernement ou autre aurait pu vendre quelques billets supplémentaires. »
« Vous savez, quel que soit l’investissement qu’ils auraient dû faire pour me mettre dans la voiture, ç’aurait été rentable, ou même ils auraient fait de l’argent avec. Donc je suppose que de leur côté, c’était une pure opportunité commerciale. Mais de mon côté, pour être honnête, nous n’avions rien à voir avec ça. »
Da Costa ne connaîtra donc jamais véritablement les joies du pilotage d’une F1 moderne. A moins que... Le champion de Formule E pense-t-il à une arrivée surprise dans la discipline ? L’exemple de Brendon Hartley (autre ancien de Red Bull) l’encourage, lui qui avait été appelé en 2018 un peu de nulle part chez Toro Rosso...
« Quand vous voyez des gars comme Brendon retourner en F1, après en avoir déjà été si proche, sept ans avant, vous devez d’une manière ou d’une autre croire que tout est possible... »
« Mais ce n’est pas quelque chose à quoi j’aspire, ce n’est pas quelque chose dont je rêve chaque matin. »
« Je vais être 100% honnête, je pense que vous ne paieriez pas pour jouer aux côtés de Cristiano Ronaldo dans un match de football. Vous savez, si vous jouez dans la même équipe que lui, cela signifie que vous êtes très bon et que vous êtes payé pour y être. »
« Je ne paierais jamais pour courir en Formule 1, je ne pense pas que ce soit juste si vous avez le talent. Le temps où j’avais mérité légitimement un volant en F1 est maintenant révolu. Donc vous savez, je ne le poursuis pas, loin de là. J’ai beaucoup de copains, d’amis et de pilotes que j’ai affrontés en course là-bas, vous savez, j’aime beaucoup de ces gars. J’adore les regarder, mais quand je vais courir, mettre mon casque en Formule E, c’est ma plus grande motivation. »
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