Des doutes pour le GP de France en juin mais Boullier se veut rassurant
Un point sera fait d’ici la mi-avril pour savoir quelle position adopter
La propagation du coronavirus dans le monde aura très certainement un impact sur le sport pendant plusieurs mois et Eric Boullier, le directeur du Grand Prix de France, estime que même l’épreuve prévue en juin pourrait être menacée si la situation de pandémie venait à durer.
La France est maintenant l’un des pays les plus touchés en Europe et le stade 3 pourrait être déclenché par la journée par les autorités sanitaires. Les rassemblements de plus de 1000 personnes sont déjà interdits jusqu’à la mi-avril.
"On met, évidemment, la sécurité de chacun, spectateurs et acteurs de la F1 en priorité, donc on regarde activement l’évolution de l’épidémie du Covid-19. On est en contact quasi quotidien avec les décideurs : le gouvernement, la FIA, la Fédération française du sport automobile, les instances de la F1, mais aussi avec les autres organisateurs de Grands Prix," confie Boullier.
"Il est évident que l’on met en place toutes les procédures indiquées, mais il n’y a pas de deadline pour le moment. On verra déjà ce qu’il va se passer mi-avril, à propos de l’organisation des événements de plus de 1000 personnes. Dès lors, on verra comment les choses seront reconsidérées. Mais pour le moment, on ne change pas nos plans."
En cas d’annulation ou de report, le Français tient aussi à rassurer tous les fans : les billets seront bien sûr remboursés.
"Il nous reste encore beaucoup de temps. Nous espérons que l’épidémie sera contenue d’ici là," explique le directeur de l’épreuve.
"Soit le Grand Prix de France a lieu - avec ou sans public -, soit il est reporté, soit il est annulé. Dans tous les cas, nous avons de bonnes assurances. Les spectateurs seront intégralement remboursés. En cas de report, ils auront le choix : transférer leur billet pour la nouvelle date ou se faire rembourser."
"La F1 est à Melbourne, c’est plutôt un bon signe. On va avoir un Grand Prix en Australie, et c’est une bonne chose. C’est une épidémie, mais ce n’est pas non plus la fin du monde. La vie continue, et il faut rester positif. Pour le reste, nous aviserons en fonction de ce qu’il se passe," conclut Boullier.
Retrouvez toutes les photos de la journée de jeudi à Melbourne dans notre galerie mise à jour régulièrement.
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