Départ manqué, sortie de piste : Verstappen s’est fait peur à Melbourne

Le Grand Prix d’Australie fut chaotique pour Max Verstappen 6 comme pour les autres pilotes…

Le Néerlandais, de son côté, a eu quelques sueurs froides dès le départ : il était 3e à la fin du premier tour, et a aussi dû gérer deux restarts compliqués.

Mais pourtant, in fine, c’est bien, comme d’habitude pourrait-on dire, le pilote Red Bull qui l’a emporté.

Max Verstappen avait-il connu pareil chaos lors d’un Grand Prix ?

« Je ne sais pas, ce dimanche, c’était assez désordonné, oui. »

Procédons dans l’ordre : que peut dire Max Verstappen sur son premier départ ? Qu’est-ce qui a cloché et permis à George Russell puis Lewis Hamilton de lui passer devant ?

« Oui, le premier départ n’était pas bon. Je n’ai pas vraiment réussi à m’extraire de ma position de départ sur la grille. Et, en fait, mes départs lors du Grand Prix se sont améliorés de plus en plus. Au moins, il y avait des progrès ! »

Quant au départ suivant le deuxième drapeau rouge (après le crash de Kevin Magnussen), comment Max Verstappen l’a-t-il géré ?

« Je pense que mon départ a été un peu meilleur que ce que j’avais avant, donc j’étais content de ça - parce que les pneus étaient vraiment, vraiment froids. Et puis, bien sûr, après le Virage 1, j’ai vu qu’il y avait d’énormes écarts derrière moi, donc j’ai pensé qu’il se passait déjà quelque chose, et puis j’ai vu les replays et c’était juste un grand chaos derrière. Alors oui, c’est comme ça que ça se passe parfois. »

« Ouais, j’ai eu un premier départ terrible, donc je n’étais pas vraiment impatient d’avoir d’autres départs. Mais heureusement, il semble que nous ayons pu améliorer un peu la situation par la suite. Mais c’était un peu plus difficile parce que les pneus étaient froids et qu’on ne savait pas vraiment ce qu’on allait obtenir sur la ligne de départ. »

Deux autres moments chauds en course pour Max

Un autre moment chaud fut donc le dépassement autoritaire de Lewis Hamilton sur Max Verstappen au premier tour... on avait connu le Néerlandais plus agressif pour résister au Britannique par le passé !

« J’ai également été assez prudent. Je pense que j’aurais pu être un peu plus agressif. Mais d’un autre côté, je ne voulais pas endommager ma voiture, parce que je savais que nous avions une voiture rapide, n’est-ce pas ? Donc même en perdant une ou deux places, ce n’était pas la fin du monde. »

Max Verstappen sent-il tout de même que les Mercedes se sont rapprochées en rythme de course ?

« C’était aussi la nature de la piste, avec une très faible dégradation. Tout cela a rendu la course un peu plus serrée. La mise en température des pneus était également assez délicate. Certaines équipes l’ont probablement mieux réussie que d’autres. Alors oui, c’est difficile à dire. Je pense que nous devons aller sur quelques circuits supplémentaires pour avoir une compréhension complète de la hiérarchie. »

Verstappen s’est fait aussi une grosse frayeur au dernier virage, en partant à la faute et dans l’herbe, dix tours avant l’arrivée. Heureusement il n’a perdu qu’une poignée de secondes dans l’affaire, mais cela aurait pu aussi finir dans le mur à peu de choses près... Que s’est-il passé ?

« Oui, juste un petit blocage de pneu... alors je suis parti un peu au large, j’ai tondu de l’herbe, ce qui a permis à Melbourne d’économiser un peu d’argent en jardinage ! »

Une dernière polémique a éclaté, vite éteinte par la FIA : Max Verstappen n’était pas trop en avance sur son emplacement de grille lors du dernier départ.

« Pour être honnête avec vous, je pense que j’ai freiné un peu tard et que j’ai perdu mes repères, mais j’ai regardé et je me suis dit que j’avais encore un peu d’espace. J’ai en fait avancé un peu et oui, c’était vraiment à la limite de l’emplacement. Mais à la limite, c’est à la limite, ce n’est pas au-delà de la limite. Et le soleil rendait la visibilité un peu difficile à la fin, surtout dans le Virage 1, le Virage 3 aussi était assez difficile. »