Défait par Hamilton, Bottas déplore une ‘erreur stratégique’ de Mercedes

Il ne se dit pas affecté par le meilleur tour de son coéquipier, en durs

Par Alexandre C.

15 juillet 2019 - 08:01
Défait par Hamilton, Bottas déplore une

Valtteri Bottas partait en pole à Silverstone, mais il n’a pu défendre son bien en course ; Lewis Hamilton a profité de la voiture de sécurité pour effectuer un arrêt gratuit, mais de toute manière, son rythme paraissait meilleur que celui du Finlandais.

La voiture de sécurité est sortie au mauvais moment pour Valtteri Bottas, qui a dû maintenir sa stratégie à deux arrêts, alors que Lewis Hamilton n’a pu finir qu’en s’arrêtant une seule fois aux stands. De toute manière, Valtteri Bottas avait-il toujours prévu de faire deux arrêts ?

« Ce ne fut pas mon jour le plus chanceux, mais c’est la vie. Lewis a bien conduit, il est immensément soutenu à Silverstone, donc félicitations à lui. Mais oui, notre course était bonne au début, j’ai vraiment pris du plaisir, c’était une course virile, mais correcte. Je suis sûr que Toto n’en a pas autant profité que nous, mais peu importe. »

« Après mon premier arrêt, j’ai senti que je contrôlais la course. Je contrôlais l’écart de près, je m’attendais à ce qu’il s’arrête et bien sûr, la voiture de sécurité l’a fait sortir devant moi. J’étais bloqué sur une stratégie à deux arrêts à ce moment, parce que nous avions chaussé d’autres médiums, donc il fallait que je m’arrête à la fin, ce qui est une erreur de notre côté. »

« Deux arrêts… c’était la stratégie la plus rapide, de loin, mais en fait, un arrêt était aussi possible. Ce n’est pas l’idéal mais… Au moins, le rythme était bon en course comme en qualifications, il y a des points positifs à retirer. Je suis vraiment heureux aussi pour l’équipe, nous avons marqué le maximum de points, et l’écart par rapport aux autres équipes est impressionnant aujourd’hui. Donc j’en suis très fier. »

« L’idée était de diviser les stratégies entre les deux voitures. Une voiture aurait dû faire médiums-durs-médiums, l’autre médiums-durs-tendres. Donc un arrêt était hors de question a priori. C’était une erreur de notre côté. Médiums-durs, c’était, de loin, la stratégie la plus rapide pour notre voiture, nous pensions que cette stratégie serait bien plus lente, donc oui, c’est une leçon à retirer pour nous. »

Sans cette voiture de sécurité, Lewis Hamilton – qui pointait à 17,4 secondes de Valtteri Bottas au bout du 21e tour – serait sans doute ressorti quatre ou cinq secondes derrière le Finlandais…

« Je contrôlais cet écart, parce que je savais que Lewis aurait un avantage pneumatique lors du second relais, parce que je m’étais arrêté plus tôt, aussi pour couvrir certaines voitures derrière. Et lui est resté en piste. Donc il allait avoir une opportunité formidable en fin de course. J’ai donc essayé d’économiser les pneus, de ne pas pousser à fond au début, juste pour m’assurer qu’il ressortirait derrière moi. »

Lewis Hamilton avait pourtant énormément de rythme en réserve : il l’a prouvé en fin d’épreuve, en battant le meilleur tour, sur des durs qui avaient pourtant 32 boucles derrière eux ! Valtteri Bottas, en tendres neufs, n’a pu lutter. N’est-ce pas un rude coup au moral ?

« J’ai essayé d’obtenir le meilleur tour avec les tendres, et j’avais plus de carburant que Lewis à ce moment, mais oui, j’ai été surpris par le rythme qu’il a montré en durs. Il a aussi très bien réussi à économiser les durs. Donc l’usure était assez faible, c’était possible. D’après nos données, les durs semblaient assez solides. »

« Mais je ne ressens rien de particulier, vraiment, c’était un tour plus rapide, et c’est tout. »

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