Décennie après décennie, quels pilotes ont le plus brillé en F1 ?

L’étude des statistiques apporte une première réponse…

Par Alexandre C.

30 décembre 2019 - 17:34
Décennie après décennie, quels (…)

Les années 2010 se referment et laisseront comme souvenirs des saisons de domination pour Red Bull (entre 2010 et 2013) et Mercedes (depuis 2014). Sebastian Vettel et Lewis Hamilton resteront indubitablement comme les deux pilotes de la décennie… mais où se situent-ils dans l’histoire ?

Pour le savoir, la F1 a compilé des statistiques fort éclairantes : pour chaque décennie, quel pilote aura remporté le plus de Grands Prix ?

Dans les années 1950, il n’est pas très surprenant de voir le nom de Juan Manuel Fangio surgir. Le quintuple champion du monde aura remporté 24 courses dans la décennie, sur les 51 qu’il aura disputées (soit un ratio de 47,1 % de victoires, un chiffre très impressionnant qui constitue le record absolu). Alberto Ascari suit avec 13 succès (ratio de 40,63 % de victoires !), devant Stirling Moss, le champion sans couronne (12 victoires, ratio de 24,24 %).

Dans les années 1960, c’est Jim Clark qui aura connu le plus de succès avec 25 victoires (ratio de 34,72 %). Gramah Hill suit avec 14 succès, devant Jack Brabham (5 victoires durant la décennie 1950, mais 11 de plus dans la décennie suivante).

Dans les années 1970, l’on retrouve au sommet Niki Lauda avec 17 succès obtenus. Au total, si l’on prend en compte aussi la décennie suivante, le triple champion du monde décédé en 2019 aura remporté 25 succès, soit un ratio plus faible de 14,62 %. Dans les années 70 toujours, suivent Jackie Stewart (16 succès) et Emerson Fittipaldi (14 succès).

S’agissant des années 1980, l’on retrouve Alain Prost (39 victoires) devant son éternel rival Ayrton Senna (20 succès). Mais le Français aura commencé sa carrière avant le Brésilien… Nelson Piquet suit avec 10 succès. Dans les années 1990, Prost a remporté 12 autres succès contre 21 pour Senna. Au ratio global, sur l’ensemble de leurs carrières, Prost et Senna affichent d’ailleurs des pourcentages très proches (25,63 % pour le premier, 25,47 % pour l’autre).

Dans les années 1990, Michael Schumacher est sans surprise le pilote le plus victorieux (35 succès) devant le leader de Williams, Damon Hill (22 succès).

Evidemment, dans les années 2000, le Kaiser a écrasé la concurrence, avec 56 victoires au total. Fernando Alonso et ses 21 victoires, ainsi que Kimi Räikkönen et ses 18 succès, sont loin derrière. Au ratio global, notons que Michael Schumacher est à 29,64 % de succès / Grands Prix disputés, loin devant Fernando Alonso (10,26 %) qui a pâti de ses années McLaren.

Dans les années 2010, Lewis Hamilton et Sebastian Vettel ont, là encore sans surprise, dominé la décennie. Le premier a remporté 73 succès, le second 48. Au ratio, Lewis Hamilton devance Michael Schumacher (33,60 % de victoires), tandis que Sebastian Vettel est un peu plus loin (22,08 %). Nico Rosberg est le troisième pilote le plus victorieux de la décennie (23 succès).

Bien sûr, l’extension calendaire a rendu les chiffres bien plus impressionnants depuis trente ans. Mais avec l’étude des ratios de nombre de victoires par Grand Prix, il est notable de voir que Lewis Hamilton est en réalité le pilote le plus efficace – devant même Michael Schumacher – depuis Jim Clark.

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