De la Rosa se rappelle de la capacité d’adaptation de Hamilton
Il l’avait constatée dans le simulateur chez McLaren F1
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Pedro De la Rosa n’est pas étonné de la capacité de progression et d’adaptation de Lewis Hamilton. L’Espagnol était pilote de développement pour McLaren lorsque le septuple champion du monde y pilotait, et il se souvient d’une séance de simulateur durant laquelle Hamilton s’est mis dans le rythme très rapidement.
"J’ai vu Lewis s’adapter à de nouvelles pistes dans le simulateur, ce qui est exactement la même approche que de s’adapter dans la vraie voiture sur la vraie piste" explique De la Rosa.
"Par exemple, il m’avait fallu plusieurs runs pour mémoriser Abu Dhabi, quand le circuit Yas Marina était une nouveauté dans le simulateur. J’avais passé toute la matinée à vérifier les graphiques, à apprendre la piste et à établir un temps au tour."
"Je me souviens de Lewis arrivant à l’heure du déjeuner. J’avais passé plusieurs heures dans le simulateur et j’étais plutôt satisfait de ma position et du circuit, de tout. Il a sauté dans le simulateur et a dit ’le premier virage est à gauche ou à droite ?’."
"J’ai dit ’mec, tu n’as pas vérifié la carte du circuit !’ Et il a dit qu’il ne l’avait pas fait. J’ai dit que c’était un virage à gauche en troisième vitesse. Après trois tours, juste trois tours, il a fait exactement le même temps que j’avais fait de toute la matinée ! Je ne suis pas vraiment fier de ça !"
La capacité d’adaptation, la marque des grands ?
Damon Hill, qui animait l’émission avec l’Espagnol, s’est amusé de la situation et de l’idée que Hamilton veuille "exploser" De la Rosa. Ce dernier a réagi en assurant qu’il ne s’était pas fait battre à plates coutures.
"Damon, fais attention à ce que tu dis, il ne m’a pas explosé ! Il a égalé mon temps, il n’a pas battu mon temps ! On a fait pratiquement le même temps au tour pendant toute la journée."
De la Rosa avoue qu’il avait décelé chez Hamilton une capacité à mieux s’adapter à son environnement, et à de nouvelles circonstances de course, liées à la monoplace ou au circuit, et juge que c’est la marque des grands : "C’est juste la vitesse à laquelle ces pilotes arrivent à la limite."
"Dans des circonstances normales, je pourrais égaler son temps au tour. Le problème, c’est quand les pneus se dégradent, quand vous avez plus de carburant, quand il y a un peu de pluie ou qu’il y a du vent dans un virage, Lewis s’adaptera plus rapidement. Lewis, Fernando [Alonso], Max [Verstappen], Charles [Leclerc], ils s’adapteront plus vite."
"C’est de là que vient la différence. Vous mettez un nouveau train de pneus, et ils vont capter l’adhérence supplémentaire. Il m’aurait fallu deux tours de plus, ce qui est évidemment le moment où vous perdez le pic de performance du pneu. C’est la beauté de travailler avec des gars comme eux, ils sont vraiment, vraiment spéciaux."
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