Crevaison pour Norris, économies forcées pour Ricciardo

La course de McLaren au Qatar a été très difficile

Par Emmanuel Touzot

21 novembre 2021 - 19:22

La course des pilotes McLaren a été très difficile au Qatar, avec des événements indépendants de leur volonté qui ont ruiné la possibilité d’un bon résultat. Lando Norris visait un top 5 avant qu’une crevaison ne l’oblige à repasser par les stands de manière imprévue.

"C’était une crevaison, on est plusieurs à en avoir eu, c’est un problème évident" a déclaré Norris. "L’équipe ne pouvait rien faire, on avait fait du très bon travail car je me sentais bien mieux."

"On méritait bien mieux, on aurait pu terminer au moins quatrièmes, on aurait pu signer un bon résultat et marquer des points, mais ça n’est pas arrivé, ce n’est pas de notre faute car il y a eu des problèmes extérieurs à la voiture."

La bataille avec Sebastian Vettel ne lui a pas vraiment remonté le moral : "J’ai eu du plaisir à me battre, ça a rendu ma course excitante, mais j’aurais préféré finir quatrième que neuvième, c’est un peu nul. Bravo à l’équipe, je suis heureux du travail que j’ai fait mais un bon résultat nous a été volé."

Ricciardo n’a pas pu faire confiance à sa voiture

Daniel Ricciardo a connu un week-end difficile, et sa mauvaise qualification a été empirée ce dimanche par un problème d’économies de carburant obligatoires, alors que sa monoplace présentait un défaut à ce niveau.

"Il s’est passé des choses avec l’économie de carburant et on s’est perdus" indique l’Australien. "Dès le premier tour j’ai eu des avertissements sur la consommation de carburant, ce que l’on n’a pas normalement au premier tour."

"Je les ai donc ignorés, je me suis dit que ça venait de l’affichage, et assez vite, on m’a dit qu’il fallait que j’économise du carburant. J’en ai sauvé beaucoup, je pensais que c’était assez, mais ce ne l’était pas."

"On m’a dit qu’il fallait que j’en économise davantage. Je roulais deux secondes plus lentement et dans ces conditions, les pneus refroidissent, les freins refroidissent, et ça n’a jamais semblé être assez."

"Je me suis demandé si c’était intéressant de rester en piste, nous avons dû être sur un rythme de croisière jusqu’en fin de course, jusqu’au moment où on m’a dit qu’on n’économisait plus et que je pouvais attaquer au maximum."

Une nouvelle déception mais encore de l’optimisme

Une situation absurde qui a fait sourire l’Australien en interview, mais il admet en effet avoir été triste de subir cela : "Je ne sais pas pourquoi je rigole, je rigole tout le temps mais en réalité c’était douloureux."

"C’est une chose qui s’est mal passée dans les données et les calculs qui nous a donné de mauvaises informations. Notre course a été dictée par les chiffres, et ces chiffres étaient faux."

Il veut maintenant préparer la prochaine manche de Djeddah, où il espère plus de réussite que sur les dernières courses : "Je vais aller dans le simulateur mercredi. Sur le papier, l’Arabie saoudite semble bien, je suis content d’aller sur un nouveau circuit."

"Aujourd’hui, ça allait bien dans les moments où je pouvais attaquer, les chronos étaient bons, mais on va essayer de passer à autre chose. Cette triple course n’a pas été bonne et on doit avancer."

Avec huit points de plus perdus par rapport à Ferrari, McLaren pointe désormais à 39,5 unités de sa rivale pour la troisième place du championnat constructeurs.